Le Comité de gestion de la Ligue nationale de football (Linafoot) a décidé provisoirement d’organiser tous les matches des play-offs qui se jouent au stade Tata Raphaël de Kinshasa à huis clos après des violences enregistrées ces dernières semaines dans ce stade. Dans son communiqué rendu public mardi 14 avril, la Linafoot dit vouloir préserver ce seul édifice de la capitale qui accueille des matches internationaux de notre équipe nationale et des clubs représentatifs.
Patrick Banishay, le secrétaire sportif de l’As V.Club de Kinshasa juge cette décision inique et unilatérale:
« Je suis un peu désabusé pour la bonne raison que la Ligue a compétence de prendre pareille décision, mais la prendre de manière sélective, cela me choque. Ça aurait été l’autorité urbaine de Kinshasa qui ait pris pareille décision pour des raisons de sécurité, j’aurais compris puis qu’elle n’a pas compétence d’agir en dehors de sa juridiction. Ici, il s’agit de la Ligue. Ce qui vient de se passer, que je condamne du reste, se passe dans tous les stades du pays, que ce soit sur les sites de Kinshasa, Lubumbashi et Mbuji-Mayi».
L’arbitre du match DCMP-Sanga Balende, qui se jouait dimanche dernier au stade Tata Raphaël, a interrompu cette rencontre à la 83è minutes lorsque des supporters assis dans les tribunes se sont mis à lancer des projectiles sur l’aire de jeu. DCMP qui recevait Sanga Balende perdait en ce moment par un but à zéro.
Patrick Banishayi pense que puisque ces incidents se répètent, la Linafoot devrait prendre « une décision générale concernant les trois sites ou se jouent ses matchs»