Le Conseil de sécurité des Nations unies rappelle la déclaration de son président du 5 novembre 2014 et se dit de nouveau profondément préoccupé par l’insécurité et la crise humanitaire dans l’Est de la RDC. Une crise qui résulte des activités de groupes armés tant nationaux qu’étrangers. Il en appelle à la neutralisation tous les groupes armés, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
La date limite du 2 janvier, fixée par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour le désarmement volontaire des FDLR, est déjà passée. Cette opération n’a pas produit des résultats escomptés.
Le Conseil constate que, non seulement les FDLR ne se sont pas rendues et démobilisées complètement et sans conditions, mais qu’en plus, elles ont continué de recruter dans leurs rangs de nouveaux combattants.
Le Conseil note que près de trois cents anciens hommes de troupes des FDLR se sont rendus en 2014 et que ces redditions ne suffisent pas à éliminer la menace que représente ce groupe. Elles sont, en outre, bien loin de la démobilisation complète des FDLR demandée par la CIRGL, la SADC et le Conseil de sécurité
Enfin le Conseil rappelle que la neutralisation rapide des FDLR est une priorité absolue pour stabiliser la RDC et la région des Grands Lacs et protéger la population civile, conformément aux engagements énoncés dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.