« Nous ne savons plus quelle route emprunter » Les premières pluies inondent les avenues à Lubumbashi.
La succession des premières pluies de novembre est un cauchemar pour la circulation à Lubumbashi comme on le voit dans l’image. Les usagers des routes, notamment les chauffeurs des taxis bus, se plaignent des rivières d’eau qui remplissent les chaussées, créant des énormes embouteillages. Une situation inconfortable qui intensifie la cherté du prix des transports en commun déjà provoquée par la hausse et la rareté du carburant.
« Chaque fois qu’il pleut, nous sommes obligés de hausser le prix du transport (…) parce que nous ne savons pas si la route sera bonne. Nous sommes obligés d’emprunter des routes détournées afin d’éviter les eaux de pluies, cela nous fait perdre énormément du temps. Pour y remédier, on hausse de 500 Fc le prix du transport (…) » affirme un chauffeur de taxi bus.
Rappelons que quelques travaux de réhabilitation de routes ont été effectués avant le début de pluie pour prévenir justement cette situation, par exemple au croisement des avenues biayi et De l’église. Cependant, le paysage global après un paysage de pluie dans la ville cuprifère est un cliché désolant des rivières d’eaux. Plusieurs se questionnent sur la direction des taxes routières qui sont censées servir dans la réhabilitation des routes et la construction des canaux d’évacuation d’eau.
« (…) Voyez par vous-même dans quels états sont les routes après l’on nous contraindra à payer des taxes (…) Nous ne savons plus quelle route emprunter, nous laissons nos véhicules à la maison pour sortir (…) » se plaint Guelord SHAMBA, journaliste. Il convient aux autorités de la ville de s’intéresser plus sérieusement à cette situation qui paralyse la ville. Le mois de décembre qui approche est marqué par des fortes et régulières pluies.
La Rédaction