Attendue le lundi 18 aout 2014, la grand’messe de la Majorité présidentielle n’avait pas tenu sa promesse ; la réaction circonstanciée du regroupement politique au pouvoir en riposte a la prise de position du MSR n’est pas encore tombée, huit jours après la prestation de Laurent Simon Ikenge, porte parole du Mouvement social pour le renouveau. S’exprimera, s’exprimera pas ? Les chevaliers de la plume ont couru dans tous les sens et multiplie les appels sans réussir à localiser une seule réunion de la Majorité présidentielle consacrée à l’affaire MSR.
Qu’à cela ne tienne, des langues au sein de la MP se sont prêtées aux préoccupations de la presse nationale. Dans l’ensemble, la majorité au pouvoir ne s’opposerait nullement à la vertu du dialogue entre ses membres ; la plate-forme désapprouve cependant l’usage excessif de la liberté individuelle qui porterait ombrage à la cohésion interne et friserait la rébellion. D’où la quintessence de la réunion annoncée avec pour but de sonder les textes réglementaires pour une riposte appropriée. Que la déclaration officielle y afférente tarde à sortir, cela n’induit nullement l’idée de capitulation. A en croire nos sources, les premières cogitations internes ont débouché sur l’option d’éviter l’escalade en vue de préserver le prestige et la maturité de la MP.
Toutefois, l’idée émise par le MSR charmerait plusieurs membres de la MP. Tout en préservant leur attachement à la famille politique, d’aucuns reprochent au PPRD d’afficher trop de suffisance et de tenter sournoisement de minimiser leur poids dans la balance interne.
Ils en appellent a plus d’élégance dans la prestation verbale que dans la conduite a se traduire, dans le cas d’espèce, par la consultation de tous les partenaires avant d’afficher une position qui engage l’ensemble de la famille politique. C’est vraisemblablement vers cet exercice que chemine la dynamique en cours.