Les Etats-Unis se disent « préoccupés » par l’arrestation et les intimidations enregistrées lors des manifestations organisées par l’opposition le 24 avril dernier en RDC.
« Nous sommes vivement préoccupés par l’arrestation et les intimidations par le gouvernement de citoyens congolais ayant participé ou s’étant préparés pour des activités politiques pacifiques à Kinshasa et dans la province du Haut-Katanga le weekend du 24 avril », indique un communiqué du porte-parole du Département d’Etat américain, John Kirby.
« Le gouvernement de la RDC a, en vertu de sa propre constitution et des obligations internationales en matière de droits de l’homme, la responsabilité de respecter les droits de l’homme de ses citoyens, y compris les droits de liberté de se réunir pacifiquement et de liberté d’expression », souligne le même communiqué.
John Kirby estime que « la répression détruit la confiance des citoyens mêmes qui sont nécessaires à tout dialogue crédible entre tous les acteurs congolais ».
Par ailleurs, le même communiqué note que la RDC vit « une année historique qui devrait—selon la constitution du pays—aboutir au premier transfert démocratique du pouvoir exécutif de la RDC ».
Les Etats-Unis disent soutenir le peuple congolais « dans sa quête d’élections libres, équitables et organisées dans les délais requis et soulignent l’importance de l’existence d’un espace politique ouvert pour la crédibilité du processus électoral ».
Ils insistent sur la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une résolution qui souligne « qu’un cycle électoral pacifique et crédible, conformément à la constitution, est capital pour la stabilisation à long terme de la RDC et la consolidation de la démocratie congolaise ».
« Les Etats-Unis croient fermement que le peuple congolais doit, sans crainte, façonner l’avenir du Congo », conclut le communiqué du Département d’Etat américain.