En RDC, 47 personnes au moins ont été tuées en 2017 par les forces de sécurité congolaises au cours de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila. C’est ce qu’a recensé le bureau des droits de l’homme de l’ONU à Kinshasa.
Suite au recensement du nombre de personnes tuées dans des manifestations en RDC en 2017, par le bureau des droits de l’homme de l’ONU à Kinshasa, les Nations unies ont conclu à un usage excessif de la force létale par les forces de sécurité pour réprimer ces manifestations.
« L’utilisation d’armes à feu dans le cadre de la gestion de foule ou d’encadrement des manifestations est complètement inappropriée, et par conséquent illégale et disproportionnée. La tendance est très inquiétante. L’utilisation de la force à l’usage des forces de sécurité et de défense sans pour autant ensuite qu’il y ait des responsabilités, que des enquêtes appropriées aient pu être menées, ni des poursuites initiées et des sanctions prises contre les présumés auteurs. Donc le passif est très lourd », affirme Aziz Thioye le représentant du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme