Dans une interview accordée dimanche 15 mai à Radio Okapi, le député Martin Fayulu affirme qu’il a été empêché de « se mouvoir » pendant environ trois heures lors de son séjour à Bandundu-ville.
La veille, son parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et les Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (Fonus), deux partis d’opposition, accusaient les forces de sécurité d’avoir arrêté M. Fayulu et de l’avoir emmené vers une destination inconnue. Une information démentie par la maire de la ville.
« Quand la maire de la ville de Bandundu dit que je n’avais pas été arrêté, il faut lui demander comment on appelle le fait d’empêcher quelqu’un de se mouvoir, ou quand les policiers viennent vous dire ‘’Monsieur, nous avons reçu l’ordre de la haute hiérarchie que vous ne pouvez pas bouger’’, ça s’appelle comment ? », s’interroge Martin Fayulu.
La maire de la ville de Bandundu, Zozo Lola Masikini, avait en effet déclaré à Radio Okapi que le président de l’Ecidé n’était pas arrêté et qu’il avait plutôt été acheminé à l’hôtel par elle-même et d’autres autorités de la ville.
Martin Fayulu considère, de son côté, la restriction de ses mouvements comme une arrestation, affirmant que des policiers lui ont demandé de s’arrêter au niveau de la barrière de Bonkulu.