A New York, le Conseil de sécurité de l’Onu s’est penché, jeudi 7 août 2014 sur la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs. Martin Kobler, le chef de la mission de l’Onu en RDC a lancé un nouvel appel aux combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pour qu’ils désarment.
S’il reconnaît que 11 000 combattants du FDLR ont été désarmés depuis 2002, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Martin Kobler estime que les quelque 1 500 qui sont toujours en RDC posent un véritable problème pour un retour à la sécurité dans l’est de la RDC et la région.
Le chef de la Monusco a lancé un message très clair aux récalcitrants qui refusent encore de déposer les armes. « J’adresse ce message aux FDLR. Saisissez cette dernière occasion. Tous les combattants y compris les dirigeants doivent désarmer immédiatement. Toutes les violations des droits de l’homme doivent cesser immédiatement, et ceux qui sont inculpés doivent rendre des comptes devant la justice internationale », a-t-il demandé.
Martin Kobler estime que la Monusco et les forces gouvernementales congolaises devront mener des actions militaires conjointes contre les factions FDLR qui ne veulent pas désarmer. Pour sa dernière intervention à la tribune des Nations unies, en tant qu’émissaire des Nations unies pour les Grands Lacs, Mary Robinson – qui so’ccupera désormais du climat – a déclaré que toutes les forces négatives doivent être éliminées pour garantir une paix irréversible.