Un collectif d’ONGDH réclame aussi une enquête indépendante et crédible sur les traitements inhumains, cruels et dégradants, lors de l’expulsion des Congolais d’Angola.
Dans un communiqué conjoint daté du 25 octobre 2018, les organisations des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo reunies au sein de leur collectif déplore la politique discriminatoire visant l’accès aux médias publics pendant la période électorale.
Ce collectif constate que depuis que le processus électoral a débuté, seule la Majorité Présidentielle(MP), le FCC et son candidat, Emmanuel Ramazani Shadary ont plus accès à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). Pourtant, cette chaine de télévision appartient à tous les Congolais, toutes tendances confondues, remarque Emmanuel Cole, de la Fondation Bill Clinton pour la Paix(FBCP).
Le Collectif souhaite que tous les Congolais bénéficient du même accès à cette station de radio et télévision qu’est la RTNC, au même titre que la Majorité Présidentielle. » Nous lançons de ce fait un appel à l’endroit de CSAC de faire appliquer la loi en matière d’accès aux médias pour tous les partis politiques tant de l’opposition que de la Majorité Présidentielle « , martelent les signataires.
Horrifié par l’explusion massive des congolais de l’Angola
Le Collectif des ONGDH dénonce également les traitements inhumains, cruels et dégradants, comprenant entre autres, des viols de filles mineures lors de l’expulsion des Congolais d’Angola, dont le nombre se chiffre actuellement à 50.000. Il appuie la décision du gouvernement congolais pour ouvrir une enquête indépendante et crédible sur cette affaire d’un pays membre de l’U.A. et de la SADC.
» Et, nous lançons un appel pressent aux autorités Angolaises de respecter la Convention de Genève du 28 juillet 1951 et de celle de l’OUA du 10 septembre 1969 « , prévient -t-il. Les organisations signataires de ce communiqué conjoint membres de ce collectif sont entre autres, Anges du ciel, Fondation Bill Clinton pour la paix, Human Rescue…