Il s’est ouvert le 23 octobre en cours, à l’Hôtel du Fleuve Congo, la dixième session du forum minier » Indaba Mines et Infrastructures en RDC « . Prenant la parole, la directrice de l’IPAD/RDC, Nicole Smith a déclaré que cette session a pour but de faire du secteur minier un moteur de l’économie plus contributeur au trésor public.
Présentant l’échelle de production des sociétés minières, Eric Mboma de Stanbick Bank a fait savoir que sa présentation du jour voulait communiquer comment les entreprises minières veulent prospérer dans leur secteur. Il dira que la production des minerais de la RDC en 2013 a dépassé la production zambienne.
Avant de faire valoir par la suite que la RDC avait produit 914.000 tonnes de cuivre et 30.000 tonnes de cobalts en 2013. Et que, en 2014, la production demeure stationnaire. La production de l’or est de 16 tonnes aussi longtemps qu’en 2013 elle était de 6 tonnes seulement. Comme constat, il a relevé qu’il y a eu croissance de production de l’or, une légère amélioration de la production de cuivre et de cobalt du au déficit de l’énergie électrique mais, on remarque la stabilisation en matières premières.
Quant au deuxième conférencier, Oscar Melhado du Fonds Monétaire International (FMI), il faut un chemin qui va vers une plus grande résilience qu’il entend par avoir des Institutions fortes, un Etat de droits et avoir des sociétés de prospérité dans le financement. Selon cet expert du FMI, les performances des miniers congolais sont à la baisse parce que la croissance mondiale est revue à la baisse de 3,3% en 2014 tout en relevant que les principaux paramètres d’appréciation en la matière sont la dynamique de croissance de différents pays, des investissements en infrastructure et l’épidémie à virus Ebola.
En RDC, dira M. Melhado, il y a trois grandes faiblesses qui sont la faible mobilisation des recettes, les réserves de change qui ne passent pas au niveau supérieur et le climat des affaires déplorable où le secteur minier congolais ne respecte pas les contrats. Pour ce qui est de l’analyse de fragilité, cet intervenant a énuméré la fréquence de conflits et de violences, l’instabilité macroéconomique et une croissance faible. Comme facteur de progrès, il a mentionné la réduction des cycles de conflits et l’amélioration des institutions. Et que les principales actions sont basées sur le renforcement de l’Etat afin de favoriser la production, donner la priorité au développement, mobiliser le potentiel développement des provinces, renforcer les institutions faibles et fournir les services de base dans le secteur des infrastructures.
Quant au ministre des Mines, M. Kabwelulu qui prendra la parole par après, il a réitéré sa confiance au Premier ministre qui a imprimé un rythme très haut du travail dans le secteur minier. Faisant un état des lieux, le ministre fait savoir qu’on observe une forte croissance de production minière. De 2001 à nos jours, il y a une augmentation en quantité et qualité de métaux bruts. Comme perspective, le ministre prévoit promouvoir le développement des infrastructures locales. Mais, présentant une contrainte du déficit d’énergie électrique, qui ne constitue pas vraiment un frein. D’où, il faut une amélioration de la qualité de l’énergie.