La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
« La FEC n’a jamais été, et n’a pas vocation à devenir la tête de pont des intérêts particuliers de tel ou tel, quand ceux-ci ne lui semblent pas conformes au bien commun et à l’intérêt supérieur de la nation. » La formule, lapidaire, est au cœur du communiqué de presse de six pages envoyé par la Fédération des entreprises du Congo (FEC), une semaine après la démission de sept de ses membres – des compagnies minières internationales, parmi lesquelles Randgold, AngloGold Ashanti, Glencore, Ivanhoe Mines et China Molybdenum Co.
Ce texte a beau n’être pas directement signé par le président de la FEC, Albert Yuma (également président de la Gécamines), il reflète nécessairement son point de vue sur le départ de ces sociétés de la première organisation patronale congolaise.