Le ministre Lambert Mende tacle vertement les évêques catholiques pour leur refus qu’ils ont opposé à la révision constitutionnelle

La réponse du gouvernement à l’annonce par les Evêques congolais de leur ferme opposition à la révision de la Constitution est présentée sous forme de virulente diatribe du ministre Lambert Mende fustigeant ce qu’il a considéré comme une inféodation déplacée des pasteurs catholiques aux thèses hégémonistes des puissances étrangères.

Réponse du berger à la bergère. C’est un Lambert Mende particulièrement remonté qui a répondu hier au dernier message anti-révision des Evêques rd congolais. « Il est évident que les évêques ont voulu faire plaisir à des agents d’influence étrangers et que leur discours sonne comme un nouveau gage offert à des maîtres à penser occidentaux », a affirmé hier à la presse Lambert Mende, porte-parole de l’Exécutif. « Ce que nous leur reprochons, c’est d’abord l’idée qu’on peut répondre à un problème qui n’est pas posé. Et nous doutons de leur bonne foi lorsqu’ils inventent une controverse autour d’une initiative de l’article 220 qui n’existe pas », a expliqué le porte-parole du Gouvernement congolais.

Lambert Mende reconnaît tout de même que les évêques avaient le droit d’émettre un point de vue sur le débat politique. « Mais pas sur un problème qui n’existe pas », a-t-il précisé. « Prétendre qu’on ne peut même plus écrire une nouvelle Constitution dans notre pays, qu’est-ce que ça veut dire ? Que le peuple congolais ne peut plus écrire une Constitution dans son pays parce que les évêques ne veulent pas ? Donc les évêques sont propriétaires du peuple congolais », s’est interrogé Lambert Mende. Le porte-parole du Gouvernement a déclaré que « la révision de l’article 220 n’était pour l’instant pas à l’ordre du jour mais qu’en démocratie, tout peut être discuté, y compris les dispositions qu’on a verrouillées dans la loi fondamentale ».

« Jusque-là, le Gouvernement a proposé au Parlement de revoir l’article 197 de la Constitution qui tourne autour des élections provinciales ». Selon Lambert Mende, le Gouvernement,  » qui gère les fonds de la République, a estimé qu’il y avait nécessité de gérer les finances qui pourraient servir le pays à d’autres priorités : construire les écoles pour nos enfants… », explique Lambert Mende. Le porte-parole du Gouvernement ne comprend pas pourquoi les évêques n’acceptent pas que ceux qui dirigent réfléchissent sur certaines questions liées à la gestion du pays. « On n’interdit à personne de faire la politique. Mais si un prélat pense qu’il peut devenir député, Président de la République… pour faire la politique il est libre. Nous ne voulons pas qu’on se cache derrière un titre pastoral et faire comme si on représentait le peuple congolais », martèle Lambert Mende.

Si révision d’une de ces dispositions il devait y avoir, un référendum sera organisé, a-t-il dit. « Nous ne voyons pas quel est l’autre mécanisme pour dégager la volonté souveraine du peuple », a souligné M. Mende, précisant que son coût serait minimisé par un couplage aux élections locales, prévues en 2015. Lors de la session parlementaire qui s’est ouverte lundi, députés et sénateurs doivent étudier et voter en priorité un projet de loi proposant l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect, et non plus au suffrage direct. « Le Gouvernement y voit un moyen de faire des économies ».

Interrogé sur le mutisme du chef de l’Etat sur cette question, le porte-parole du Gouvernement a estimé que Joseph Kabila n’avait pas à se prononcer puisque le problème de la modification de l’article 220 de la constitution ne se pose pas. « Le président de la République n’a pas été élu pour polémiquer avec des gens de mauvaise intention qui amènent sur la place publique des sujets de débat qui ne sont pas de ce temps », a fait savoir Lambert Mende, avant d’ajouter : « Laissez-le au moins assumer son mandat. C’est tout ce que nous demandons. Il a encore deux ans ».

La réaction du Gouvernement fait suite à la dernière déclaration des évêques depuis Rome. Dans une lettre ouverte datée du dimanche dernier, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), a réitéré son opposition à toute modification de l’article 220 de la Constitution de 2006. Cet article interdit entre autres, toute révision constitutionnelle destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels, limitée actuellement à deux mandats successifs de cinq ans. « Le modifier serait faire marche arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la Nation « , ont écrit les prélats.

Communication du point de vue du gouvernement sur la révision de la Constitution

La révision constitutionnelle
Beaucoup de choses sont dites au sujet de la révision constitutionnelle dans notre pays. À vrai dire cela va un peu dans tous les sens car aux interrogations légitimes des uns sur l’architecture institutionnelle en gestation dans leur pays se mêlent d’autres considérations moins nobles comme l’ignorance inavouée des concepts ou l’hostilité fondée sur un revanchisme perceptible dans le chef des nostalgiques de situations que notre peuple a dépassé depuis longtemps.

La tendance observée dans certains discours récents à vouloir donner une réponse institutionnelle à la problématique de la révision de l’article 220 de la constitution que jamais encore personne n’a posé à une institution publique de notre pays procède de cette hostilité invaincue qui constitue en elle-même une sérieuse hypothèque à l’émergence de la nation congolaise. Le mélange délibéré des genres sur une question aussi sensible n’est pas fortuit. Le fait qu’il soit jeté tel un pavé dans la marre plus de deux ans avant même les échéances électorales en question témoigne d’une obsession à empêcher coûte que coûte l’élu de 2011 à gérer sereinement le mandat qui lui a été confié par le souverain primaire afin d’imposer ce qu’on appelle déjà l’alternance sans se soucier de savoir si tel sera la volonté de l’électorat.

On a vu récemment certains d’entre nous utiliser des tribunes institutionnelles pour donner la réplique à des prises de positions particulières ou partisanes qui restent après tout des faits privés. L’Etat de droit et la démocratie ne sortent pas grandis par pareille instrumentalisation de l’Etat. 
Mais on a vu pire avec la nouvelle lettre pastorale que la Conférence Episcopale de la République Démocratique du Congo (CENCO) a rendu publique dimanche 14 septembre 2014 à Rome (Italie) et qui est intitulée « lettre des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo aux fidèles catholiques et au hommes et femmes de bonne volonté ».

 
Les pasteurs de l’Eglise catholique romaine avaient certainement de bonnes raisons de lancer un message à leurs brebis à partir de ce pays étranger où ils séjournent dans le cadre d’une visite protocolaire qui intervient une fois tous les cinq ans. Toutefois, nombre de Congolais ne cachent pas leur perplexité devant ce qui prend les allures d’une véritable extraversion de la pensée que l’on croyait jusque-là exclusivement réservée à une certaine jeunesse déboussolée, candidate à l’exil économique en Occident mais qui semble être aussi le fait de membres de l’élite.

Pour ce qui est des auteurs de la prophétie sur le Congo révélée à Rome le 14 septembre courant, il s’agit en réalité d’un éternel recommencement à cet égard. Il suffit à cet égard de rappeler à ceux qui l’auraient perdu de vue que c’est à Berlin (Allemagne) que nos frontières ont été dessinées en 1885 ; que c’est à Bruxelles (Belgique) que fut élaborée la Loi Fondamentale, première constitution du soi disant Congo indépendant en 1960 ; que c’est à Bruxelles qu’au cours de la même année 1960 fut initiée et coordonnée l’ignoble campagne de déstabilisation et de neutralisation de la mouvance indépendantiste incarnée par l’inoubliable Patrice Emery Lumumba, une campagne à laquelle le clergé catholique joua un rôle actif ; que c’est à Sun City puis à Pretoria (Afrique du Sud) qu’ont été jetées les bases de la constitution de 2006 objet des débats actuels par des belligérants mandés par la communauté internationale ; que c’est de Bruxelles qu’un prince de l’Eglise a failli mettre le feu aux poudres dans notre cher pays en usurpant sans gêne les compétences de la Commission électorale indépendante.

 
Le gouvernement est d’avis qu’il est temps, 54 ans après notre accession à la souveraineté nationale et internationale, de nous libérer mentalement de l’emprise étrangère sur les questions de souveraineté.
À en juger par le lieu choisi par les Evêques congolais pour signer et diffuser leur lettre pastorale, il est évident qu’encore une fois des acteurs majeurs de l’histoire de notre pays ont voulu faire plaisir à des agents d’influence étrangers. L’exhortation pastorale des membres de la CENCO sonne aux yeux de beaucoup de Congolais comme un nouveau gage offert à des maîtres à penser Occidentaux. D’aucuns évoquent déjà une reproduction de la collusion entre les intérêts épiscopaux congolais et des milieux néocolonialistes, comme en 1960.

Force est de constater que les premières escarmouches de la controverse qui empoisonne la vie publique en pleine mandature de Joseph Kabila ont été concomitantes avec les déclarations de quelques émissaires et fonctionnaires internationaux en mal de visibilité dans leurs pays sur ces matières de politique intérieure. Il ne fait plus de doute que c’est pour complaire à ces rouleurs de mécaniques qu’une partie de l’opposition s’est lancée dans la campagne électorale précoce dans laquelle elle tente de nous embourber à mi-parcours du mandat du Président.

Il appert ainsi assez clairement qu’aujourd’hui comme en 1960, la République Démocratique du Congo est mis à l’encan par certains membres de ses élites au service de puissants groupes d’intérêt étrangers qui n’ont d’autres objectifs que de préserver leurs privilèges. Mais revenons à la communication de nos évêques qui intervient trois mois après une autre, intitulée « protégeons Notre Nation. Pour un processus électoral apaisé et porteur d’un avenir meilleur » qui fut rendue publique au terme de la 51ème Assemblée Plénière des Evêques membres de la CENCO.

 
Le Gouvernement note que sur cette question de la Constitution, nos évêques affichent des positions variées et parfois contradictoires depuis leur dernière lettre pastorale de juin 2014. En effet, au mois de juin, ils vitupéraient sans nuances contre toute révision de la constitution, y compris les dispositions non verrouillées. C’est dans cet esprit que les évêques avaient rabroué « … tout mode de scrutin qui priverait le souverain primaire de son droit de désigner ses gouvernants et de participer directement à la gestion de la cité … », allusion faite à un projet déposé au parlement par le gouvernement pour l’élection au suffrage universel indirect des députés provinciaux pour laquelle un coûteux scrutin direct est prévu dans la constitution. Les Evêques affirmaient à ce propos qu’ils soutenaient « … les élections des députés provinciaux et même des maires et des bourgmestres par mode de scrutin direct ».


À cet égard, la lettre pastorale du 14 septembre 2014 laisse croire à un rétropédalage car les auteurs y affirment ne s’opposer qu’à l’éventuelle révision des dispositions verrouillées de l’article 220 de la Constitution. Ils donnent l’impression d’avoir fait le deuil de leurs obsessions politiciennes antérieures relatives aux modes de scrutins et aux élections des députés provinciaux. Mais ce n’était hélas qu’une fausse impression car ce matin sur les antennes de Rfi devenue une véritable caisse de résonnance de la CENCO (ce qui n’est dû à un simple hasard) un des signataires de la lettre pastorale a prétendu sans rire que la révision de l’article 197 de la constitution sur les élections des députés provinciaux  » vidait de sa substance l’article 220 parce que le scrutin indirect est contraire au suffrage universel qui est verrouillé dans l’article 220 « .
 
Je suis désolé mais ce prélat devrait mieux maîtriser les concepts avant de les brandir à tort et à travers pour intoxiquer les Congolais. Il devrait savoir en effet que le suffrage universel dont il est effectivement question à l’article 220 peut être direct et indirect. Le porte-parole de la CENCO relayant la lettre pastorale à Kinshasa s’est permis d’affirmer que le débat soulevé par ceux qui souhaitent que la constitution soit révisée provoquait  » l’énervement  » de la population. Nous qui avons vécu sous la Deuxième République nous nous souvenons que c’est le mot qu’utilisait volontiers le défunt Président Mobutu pour justifier son aversion pour la démocratie pluraliste.  » Nous avons conquis la paix. De mon vivant je ne laisserai personne venir énerver le peuple zaïrois avec une multitude de partis qui vont passer leur temps à se chamailler « , avait-il coutume de dire. 
Ceci pour dire que si certains dans la hiérarchie de l’Eglise veulent arrêter la circulation des idées et l’évolution des institutions, ils ont tort.
 
Pour le gouvernement, dans une société démocratique, nul ne peut s’arroger le pouvoir d’empêcher le choc des idées qui reste un atout pour le progrès. La prétention de nos compatriotes auteurs de la lettre pastorale du 14 septembre à museler par des menaces à peine voilées toute opinion contraire à la leur donne quelque substance à nos inquiétudes face à ce qui n’est rien moins qu’un véritable cas d’école de procès d’intention, aucune institution n’ayant jusque-là pris une initiative de révision concernant l’article 220.

L’évêque qui s’est exprimé ce matin sur Rfi est passé involontairement aux aveux à cet égard. Après sa déclaration de principe selon laquelle l’épiscopat catholique ne se livrait nullement à un procès d’intention, la journaliste lui a demandé sur quel fait la CENCO se basait pour accuser les autorités d’être en train de modifier l’article 220 de la constitution. Réponse instinctive du prélat :  » L’intention est claire « . Donc aucun fait, rien qu’une intention qui lui paraît  » claire « . Comment peut-on dans le même temps honnêtement nier le procès d’intention ?

Il est regrettable que nos évêques ne parviennent pas à résister à la tentation d’exercer un leadership politique qui n’entre nullement dans leurs attributions, la même constitution qu’ils prétendent défendre ayant réservé ce privilège aux partis politiques. Tout se passe comme si ils se sentaient à l’étroit dans le manteau de conducteurs d’âmes et préféraient prendre eux-mêmes les choses à bras le corps en cherchant à imposer leur vision particulière de la démocratie et de l’alternance qui est questionnable et qu’ils voudraient nous empêcher de questionner.

Ce faisant, les évêques sont bel et bien tombés dans le piège de la substitution car ils ne font ni plus ni moins que prendre carrément la place du peuple congolais, ce souverain primaire dont ils prétendent défendre les droits inaliénables. Nous, Congolais, ne sommes pas près d’oublier que c’est avec de tels raccourcis étiologiques que d’autres respectables princes de l’Eglise ont contribué à dépossédé les Congolais de leur victoire sur le colonialisme en 1960. À cette époque, ce sont des lettres pastorales enflammées qui répandirent aux quatre vents une image grossièrement déformée de Patrice Lumumba, présenté alors comme un dangereux communiste et que les lettres pastorales invitaient les chrétiens à l’empêcher d’accéder au pouvoir.

Nous savons que la brillante victoire du père de l’indépendance congolaise aux premières élections démocratiques organisées chez nous n’eut pas pour conséquence de modifier l’attitude et les méthodes subversives de ces drôles de démocrates qui continuèrent à le démolir systématiquement pour justifier sa neutralisation puis sa mise à mort le 17 janvier 1961. Comme nous l’a appris un sage, on peut tromper tout le peuple quelque temps ou une partie du peuple tout le temps mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

Mûris par cette expérience malheureuse, les nationalistes congolais sont fondés à exercer une vigilance renouvelée face ces prophètes autoproclamés qui prétendent sauver la Rdc en la livrant pieds et poings liés à l’étranger. L’histoire douloureuse de Lumumba et du clergé catholique en 1960 nous a révélé à notre corps défendant qu’il ne suffit pas de dire qu’on pense au bien de la nation pour être crédible. 
Nos morts et nos plaies nous ont appris que l’unique et ultime rempart contre l’égocentrisme des puissants groupes d’intérêts étrangers reste le souverain primaire. Il vaut mieux recourir à son arbitrage en cas de nécessité, plutôt que de l’assujettir aux injonctions comminatoires d’un groupe de pression, aussi respectable fut-il.

 
Le droit pour les évêques à l’instar de chaque Congolais, d’émettre leur opinion dans le débat sur la révision de la constitution ne saurait en aucune façon être remis en cause. Mais plus de modestie et de tolérance s’imposent comme dans tout débat réellement démocratique. Mépriser les positions des contradicteurs au point de raser sans ménagements leurs opinions en menaçant le peuple des feux de l’apocalypse n’est pas de mise en ces temps. Ces pauvres arguments d’autorité sont d’une indélicatesse inquiétante, pour les chrétiens catholiques aussi bien que pour les Congolais en général. Ils ne peuvent impressionner que des faibles d’esprit.

Il faut souhaiter que nos évêques d’aujourd’hui, réunis au sein de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, auront le courage de tracer leur voie hors des sentiers battus mus par certains de leurs prédécesseurs de 1960 qui n’hésitèrent pas à appeler « le peuple de Dieu qui est au Congo »  à se lever comme un seul homme pour empêcher Lumumba, fruit de la volonté populaire, de gouverner. Pour mémoire, des millions de Congolais encore en vie ont eu à écouter alors des sermons dans lesquels on prétendait le plus sérieusement du monde que Lumumba et ses communistes au pouvoir, les femmes et les biens des Congolais ne seraient plus à leurs seuls maris et propriétaires mais deviendraient les femmes et les biens de tout le monde… La tonalité incantatoire du discours épiscopal actuel adossé sur une dramatisation de composition et sur la diabolisation sans nuance de la différence comme en 1960 ne sont pas pour nous rassurer.

Nous voudrions rappeler qu’au terme de leur visite ad limina au Vatican, nos Evêques avaient reçu un message en bonne et due forme du Saint Père, le Pape François en personne. Un message délivré en forme de discours écrit, qui conseille, recommande, et éclaire les pasteurs du peuple de Dieu qui est en Rdc sur les priorités dans la délicate conduite des âmes qui leur sont confiées.

La lettre pastorale du 14 septembre 2014 ne fait pas la moindre allusion aux instructions papales qui sont pourtant sans équivoque. Le Pape François écrit, expressis verbis, que  » Alors que votre pays va connaître des rendez-vous politique importants pour son avenir, il est nécessaire que l’Eglise apporte sa contribution, tout en évitant de se substituer aux institutions politiques et aux réalités temporelles qui ont leur autonomie. Les pasteurs doivent se garder de prendre la place qui revient de plein droit aux fidèles laïcs, qui ont justement pour mission de témoigner du Christ et de l’Evangile en politique et dans tous les autres domaines de leurs activités ».

 
C’est en vain que nous avons cherché dans la lettre pastorale du 14 septembre le passage qui correspond à cet appel du Pape au dialogue, à la pondération et à la tolérance. Bien au contraire, c’est en justicier redresseur des torts réels ou supposés que les auteurs de la lettre pastorale se positionnent.

La majorité serait bien inspirée d’examiner en profondeur les véritables motivations et les conséquences d’une mauvaise foi aussi puissamment partager afin d’en tirer les conséquences pour la préservation des acquis de la lutte de notre peuple pour sa libération, son développement et son émergence.

Lambert MENDE OMALANGA
Ministre 
Des Médias, chargé des Relations avec le Parlement
et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté
Porte-parole du Gouvernement

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