Les efforts du chef de l’État congolais sont notamment symbolisés par la validation au mois de juillet de la feuille de route de mise en œuvre dudit accord.
Le président Joseph Kabila et le chef de la diplomatie américaine, John Jerry, se sont rencontrés le 4 août à Washington en marge du sommet USA-Afrique. Cette rencontre était la deuxième fois consécutive pour les deux personnalités en moins de trois mois.
L’occasion était belle pour se fixer les esprits à la veille de l’ouverture du sommet proprement dit. Comme lors de son récent séjour à Kinshasa, John Kerry a évoqué avec son hôte les avancées du processus de paix dans la région des Grands lacs.
Là-dessus, le chef de la diplomatie américaine a renouvelé à Joseph Kabila le satisfecit de l’administration Obama dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba telle que reflétée par les efforts consentis par la RDC pour la stabilité et la sécurité de la région.
Des efforts symbolisés notamment par la validation au mois de juillet de la feuille de route de mise en œuvre dudit accord.
Désormais la RDC qui entend réaliser sa part d’engagement dispose d’un cadre de référence, ou mieux d’un tableau de bord dans son action pour la réalisation des six engagements lui incombant dans le cadre de cet accord.
Ce texte se veut donc un indicateur de la détermination du président Joseph Kabila à influer positivement sur le cours des évènements dans la région des Grands lacs qui a plus que jamais besoin de stabilité et de paix.
Tout en exprimant sa foi en un avenir prometteur de la RDC, l’officiel américain a également félicité son hôte pour l’amélioration du cadre macroéconomique et du climat des affaires dans l’optique du développement à travers des investissements accrus.
Pour sa part, Joseph Kabila a réitéré sa ferme volonté de contribuer à l’effort de stabilisation de la région devenu son cheval de bataille.
Profitant de l’occasion, il a en outre exhorté les investisseurs étrangers et particulièrement américains à s’intéresser à la RDC qui offre beaucoup d’opportunités, surtout avec la paix retrouvée et un climat des affaires assaini.