Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, différentes forces féminines de la province du Katanga ont pris part à une importante Marche de paix organisée par le ministère provincial du Genre, famille et enfant. Cette marche des mamans est partie de la place de la gare de Lubumbashi, en passant par le boulevard Lumumba, avenues Mobutu, Kasa-Vubu, square Forrest pour chuter devant le bâtiment du 30 juin où différentes notabilités du Katanga étaient déjà installées pour partager la fête avec les mamans.
Placée sous le thème « Autonomisation et participation politique de la femme », cette journée s’est voulue celle de la prise de conscience de la femme pour une auto prise en charge. C’est dans ce contexte que le Gouverneur de la province cuprifère, Moïse Katumbi Chapwe, qui a procédé au lancement officiel des festivités, a vivement plaidé pour l’octroi de microcrédits en faveur de la femme du Katanga. Le patron de l’Exécutif provincial a soutenu que c’est de cette manière que l’on peut aider la maman, par des activités lucratives, à se prendre en charge, à se gérer et à s’auto suffire. Visiblement préoccupé par la situation de la femme, le Gouv’ a rappelé que trop souvent la femme, outre sa tache d’épouse et de mère, est victime de nombreux tracas. C’est pourquoi il souhaite qu’elle soit autonome dans une certaine mesure à partir d’une activité lucrative individuelle, sans aucune interférence de l’homme.
Le numéro 1 du Katanga a terminé par exhorter chacun et tous à cultiver l’amour du prochain, car sans celui-ci nous n’arriverons jamais à bannir tous les maux qui nous avilissent. Outre le Gouv’, plusieurs autres personnalités se sont exprimées en faveur de la femme. Le cas notamment de Mme Kabera Mujijina, chef de division du Genre, famille et enfant, Mme Mandaka de la Société civile du Katanga, du vice-président de l’Assemblée provinciale et de M. Mumba Gama. Ministre provincial de l’Agriculture et pêche. Ce dernier a pris la parole en sa qualité de représentant de Mme Thérèse Lukenge Kapimbwe, Ministre provincial du Genre, famille et enfant, absente du pays. Tous ont planché sur les mécanismes susceptibles de faciliter la femme à s’intégrer totalement dans la société et être véritablement l’égale de l’homme. Un accent particulier a été placé sur la scolarisation tous azimuts de la jeune fille désœuvrée.