Au cours de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, tenue le jeudi 19 décembre m, que le mandat de la mission des nations unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) a été renouvelée pour une année afin de permettre à la Monusco de contribuer à la protection des civils et à la stabilisation de la République démocratique du Congo.
« Les priorités stratégiques du mandat renouvelé de la MONUSCO sont d’assurer la protection des civils qui doit être la priorité lorsqu’il s’agit de décider de l’usage des capacités et ressources disponibles et appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions de l’Etat en RDC ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité », déclare la Résolution 2502.
Pour ce faire, la MONUSCO maintiendra un effectif maximum de 14.000 militaires, 660 observateurs militaires et Officiers d’état-major, 591 policiers et 1059 membres d’unités de police constituée. Toutefois, le conseil de sécurité a invité le Secrétaire général de l’ONU d’envisager de réduire les effectifs militaires et la zone d’opération de la Monusco, compte tenu de l’évolution positive dans les régions où les groupes armés ne font plus planer de menaces.
Il a également été demandé à la Monusco de veiller à ce que l’appui fourni aux opérations menées par les FARDC,notamment sous la forme de ration ou de carburant,ne le soit que dans le cadre d’opérations conjointes.
« Dans le cadre de son mandat renouvelé, la MONUSCO est priée de veiller à ce que l’appui fourni aux opérations menées par les forces de sécurité nationales, notamment sous la forme de rations ou de carburant, ne le soit que dans le cadre d’opérations conjointes, planifiées et exécutés en commun ». Cet appui doit faire l’objet « d’un contrôle et d’un examen minutieux et soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme » de l’ONU, « faute de quoi cet appui sera suspendu », a prévenu le Conseil.
Notons que la représentante spéciale en RDC du Secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco, Leila Zerrougui, tiendra une conférence de presse la semaine prochaine pour expliquer dans les détails les missions assignées à la Monusco durant le prochain mandat qui débutera en janvier 2020.