Mwando Nsimba pour le report des élections municipales, urbaines et locales

Charles Mwando Nsimba inhumé à Lubumbashi

C’est au cours d’un séminaire de mobilisation et renforcement des capacités, tenu samedi 8 août 2015 et dimanche 9 août 2015 à l’intention des ses membres candidats aux élections  provinciales, municipales, urbaines et locales d’octobre prochain que le président de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF),  Charles Mwando Nsimba, a donné son point de vue sur ces scrutins.  A cette occasion,  il a d’abord appelé  les candidats de son parti  «  à gagner pour mieux aborder les échéances électorales de 2016 en RDC ».  Le président de l’UNADEF qui prône pour cela les élections transparentes et crédibles pour permettre au peuple de s’exprimer et de confier son mandat à ceux qu’il choisit librement et dans la transparence, a plaidé  pour le report des élections municipales, urbaines et locales. Il estime que ces scrutins semblent difficiles à organiser à l’heure actuelle et a proposé qu’elles soient reportées alors que le calendrier de la CENI les a fixés en octobre 2015. Charles Mwando Nsimba a affirmé que la RDC va aborder, avec les élections  des députés provinciaux, le 3ème cycle électoral dont les deux premiers ont été organisés en 2006 et en 2011.

A son avis les élections de 2015-2016 sont plus importantes pour l’UNADEF pour des raisons évidentes et ce parti doit les gagner ; notamment les élections provinciales  afin de concrétiser le slogan «  L’UNADEF sera toujours là !». A propos  du calendrier électoral, il a  affirmé : «  La CENI peut tenir son calendrier en reportant  les élections locales question de l’aérer, histoire de réduire le coût des élections. Quant à l’enrôlement des nouveaux majeurs,  le président de l’UNADEF  a dit qu’il faudrait  justement renvoyer ou reporter les élections locales et privilégier cette opération autour de laquelle l’unanimité se dégage. S’agissant  des modalités de désignation des gouverneurs de nouvelles provinces, il n’y a pas d’autre issue étant donné que  ces élections  sont prévues par la Constitution. «  Au stade actuel, c’est plus la volonté politique qui a fait que l’on puisse  mettre en place les nouvelles provinces selon la Constitution sans qu’il ait de bonnes infrastructures. Car, c’est au gouvernement central de trouver une solution  appropriée pour trouver des voies de sortie et des moyens afin de faire fonctionner les nouvelles provinces.

L’honorable  Charles Mwando Nsimba a conclu : «  la CENI peut tenir  son calendrier si seulement on pouvait reporter les élections locales. Elle doit réaménager  son calendrier dès lors que l’initiative  de la classe politique est contestée autour des moyens pour les faire participer à ces élections. Elle peut respecter son calendrier si les scrutins  sont reportés  avec l’avis favorable de toute la classe politique ».

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