Necotrans n’avait pas parachevé le processus d’achat de MCK Mining

Necotrans

Pascal Beveraggi ne veut pas s’avouer vaincu malgré un jugement définitif rendu par la justice de son pays (la France) sur le litige qui l’opposait au Congolais Moise Katumbi . En exécution de la décision de la Cour de cassation de Paris, la justice congolaise a procédé récemment au déguerpissement du personnel de Nb-Minng Africa qui occupait illégalement la concession de Mck Mining.

Pris à son propre piège, le faux patron est entré en transe, ne pouvant pas s’imaginer un seul instant que son aventure allait se terminer de cette manière, compte tenu des appuis de tous ordres reçus de la part des autorités politiques et militaires de l’ancien régime coiffé par le Pprd.

Encouragé par les mêmes soutiens décadents, le Corse a pris d’assaut les médias pour récuser la décision de justice prétextant que celle-ci ne concernerait pas son entreprise Nb-Mining Africa. Argument trop facile et fallacieux ne pouvant pas tenir devant l’historique de cet achat dont la tournure illicite a été orchestrée par Pascal Beveraggi. Le mensonge a toujours précédé la vérité mais celle-ci finit en définitive par triompher. Le soi-disant homme d’affaires français tombe dans le cas du délit d’initié dans la mesure où il connaissait toutes les parties impliquées dans cette affaire qui s’était transformée en saga judiciaire particulière.

Selon les sources proches du dossier, Necotrans n’aurait versé que le tiers du prix convenu. C’est en attendant l’apurement de cette transaction que MCK va connaitre différents acquéreurs mais également diverses dénominations dont le chef d’orchestre n’était autre que le fin manipulateur qui à la manière de la mouche du coche « piquait l’un et l’autre » avant de s’autoproclamer champion toutes catégories !

Rien donc de surprenant pour les habitués des cours et tribunaux qui savent que nier, renier ou rejeter tout en bloc est un réflexe de défense assez connu. Car, cela jette la confusion ou le doute et permet de gagner du temps dans le chef du fautif. Or, toujours selon les coutumes judiciaires, le doute profite au coupable.

Par ailleurs, soutiennent d’aucuns, Pascal Beveraggi, parachuté à la tête du club lushois Fc Lupopo par ses anciens parrains ne perdrait rien à attendre car, il devra répondre de plusieurs griefs devant la justice congolaise, à moins qu’il réussisse fuir la Rd-Congo.