Nkurunziza favorable à l’ouverture d’un dialogue au Burundi

Alors que les violences émaillent le quotidien des habitants de la capitale, le président Pierre Nkurunziza a accepté de coopérer avec l’ONU pour favoriser l’ouverture rapide d’un dialogue avec certains opposants.

Après un début du mois de janvier plutôt calme, Bujumbura est en proie à une recrudescence d’attaques armées depuis quelques jours. Dans la nuit de samedi à dimanche, au moins quatre civils, dont un enfant, ont été tués et une vingtaine d’autres blessés dans trois attaques à la grenade à Bujumbura.

Ces nouvelles violences interviennent alors que le Burundi attend prochainement la visite de cinq chefs d’Etat et de gouvernement africains, mandatés par l’Union africaine, afin de tenter de convaincre le président Nkurunziza d’accepter le déploiement dans son pays d’une force d’interposition.