C’est à Noël que les ennemis de la République ont frappé à Beni, en Ituri en plein état de siège. Des désespérés en errance, comme les a qualifiés l’autorité militaire. Il ne reste pas moins vrai que l’acte traduirait également un défi lancé au pouvoir central. De toutes les façons cet attentat à la bombe par un kamikaze appelle à plus d’effort collectif, mais surtout au sommet de l’Etat pour plus d’actions en faveur du retour à la paix.
Pour sa part, le Président d’Ensemble pour la République fonde ses espoirs pour le retour de la paix à l’Est, sur la venue et le sacrifice de Jésus-Christ. « Le souvenir qu’une femme a accouché seule, dans une étable sur la paille, d’un enfant qui a sauvé le monde, doit nous donner la foi et l’espérance. La pauvreté n’est pas une fatalité. Nous ne sommes pas condamnés à la souffrance pour l’éternité. En cette fin d’année, mon tout premier vœu est le retour de la paix dans l’est du pays », a souhaité Moïse Katumbi.
Pour être fructueux, l’espoir doit se conjuguer à l’action, au travail, à l’effort de matérialisation des idées et programmes. C’est pourquoi face à cet énième drame, le Chairman de TP Mazembe en appelle à la concrétisation des promesses et initiatives avancées sur le toit. La fin de la guerre, tant annoncée, doit devenir une réalité, exhorte-t-il. Ainsi, comme l’a souligné le cardinal Fridolin Ambongo, il importe que l’on s’occupe des personnes ayant été contraintes d’abandonner les terres ancestrales pour une errance injustifiée.
« Nos frères et sœurs qui ont fui leurs maisons, doivent rentrer chez eux pour y soigner les blessures physiques et morales, infligées par une guerre injuste. Plus jamais le sang des Congolais ne doit être versé par d’autres Congolais. Ceux qui tuent leurs frères doivent abandonner leur aventure et revenir à la raison », prêche Moïse Katumbi, foncièrement choqué par le sort infligé aux Congolais de l’Est.
Toutefois, il soutient toujours la flamme de l’espoir à éclairer la conscience de chacun et de tous. « Mes chers compatriotes, frères et sœurs, aujourd’hui nous fêtons la naissance de la naissance de Jésus notre sauveur. L’esprit de Noël souffle sur le monde. Il nous demande de traiter nos proches avec amour et compassion. Il nous appelle à prendre soin des malades, de ceux qui ont faim, des réfugiés, des persécutés et des prisonniers. Il nous demande de pardonner », a explicité le Chairman.
Ce faisant, le président Katumbi convie les communautés locales à plus de cohésion, à renouer entre elles les liens de confiance. Sans oublier l’impératif argument de l’unité pour faire échec au plan de l’ennemi. Mais l’arme la plus efficace est, sans doute, cette solidarité qui permette de démolir tout obstacle. N’est-ce pas la meilleure façon de venir à bout de l’injustice et de prendre soin des plus vulnérables. D’où la création d’Ensemble pour la République afin de canaliser l’énergie collective pour la création d’un Congo nouveau, tant attendu. De ce fait, Moïse Katumbi exhorte : « Ceux qui tuent leurs frères doivent abandonner leur aventure et revenir à la raison. Toutes nos communautés doivent renouer entre elles les liens de confiance qui ont permis, autrefois, de faire de la partie Est du pays des provinces riches et prospères ».
D’un message à un autre, le Président d’Ensemble était obligé de réagir face à l’attentat à la bombe qui a coûté la vie à 6 personnes et fait 13 blessés à Beni en pleine noël. « Je condamne l’attentat qui endeuille Beni. Mes condoléances aux familles des victimes », s’est-il exprimé. Avant d’exiger que « toute la lumière soit faite sur cette tragédie ». Et que les commanditaires et les complices soient identifiés et mis hors d’état de nuire. Occasion pour Moïse Katumbi de saluer le travail et le sacrifice consenti par des Congolais sous le drapeau.
LR
