NORD-KIVU : un soldat congolais tué par l’armée rwandaise.

Un nouvel incident a ravivé les tensions entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Dans la nuit du mardi au mercredi 18 septembre 2024, un soldat des Forces Armées de la RDC (FARDC) a été tué par des militaires rwandais dans le village de Buswaga, situé à la frontière entre les deux pays, au nord de Goma. Cette attaque a été confirmée par le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, et a rapidement suscité des inquiétudes au sein de la population locale.

La société civile du territoire de Nyiragongo a dénoncé cet acte, qualifié de « provocation délibérée » de la part de l’armée rwandaise, qui est régulièrement accusée de violer la frontière entre les deux nations. Thierry Gasisiro, leader de la société civile locale, a exigé l’ouverture d’une enquête pour clarifier les circonstances de cette incursion armée et a appelé le gouvernement congolais à renforcer les mesures de sécurité aux abords de la frontière. Des renforts militaires ont déjà été dépêchés dans la zone pour prévenir de nouvelles attaques.

Ce drame intervient seulement quelques semaines après un autre incident similaire, où un soldat congolais avait été abattu par des forces rwandaises à Goma. Ces récentes escalades de violence entre les armées des deux pays, malgré des appels au cessez-le-feu, montrent que la situation sécuritaire à l’est de la RDC reste extrêmement fragile et tendue, menaçant la stabilité régionale.

La Rédaction.