En porte-parole de leur équipe respective, LeBron James et Giannis Antetokounmpo ont apprécié et validé le nouveau format du All-Star Game.
La NBA avait de quoi être nerveuse après la réception mitigée du nouveau format du All-Star Game. Si le premier quart-temps n’a guère changé les problèmes d’intensité connus par le passé, la réaction de Giannis Antetokounmpo en deuxième quart-temps, suivie d’une troisième période disputée et d’une fin de match en apothéose ont écrit le scénario parfait pour la ligue.
Dès que la Team LeBron était en mesure de gagner le match, tout le United Center s’est mis debout et personne ne s’est assis avant le lancer-franc décisif d’Anthony Davis… dix minutes plus tard !
Nick Nurse, qui nous avait déjà partagé son enthousiasme au sujet du nouveau format, était ravi de voir à quel point les joueurs se sont pris au jeu, en particulier sur le plan défensif. « Offensivement, c’était vraiment dur de mettre quelque chose en place, même les premières passes étaient contestées. J’avais l’impression d’être à la fin d’un match de playoffs. C’était vraiment cool ! » s’exclame-t-il.
« Dans le quatrième quart temps, la défense s’est resserrée, il y avait beaucoup de contacts. Chaque possession comptait. On aurait dit une intensité de playoffs. J’ai vraiment adoré »
Même son de cloche du côté de Giannis Antetokounmpo : « Après le match, mon frère m’a dit que c’était le meilleur All-Star Game auquel il avait assisté. Je lui ai demandé pourquoi, et il m’a répondu : ‘Parce que vous étiez vraiment à fond, vous avez joué pour gagner.’ En particulier dans le quatrième quart temps, la défense s’est resserrée, il y avait beaucoup de contacts. Chaque possession comptait. On aurait un peu dit une intensité de playoffs. J’ai vraiment adoré. J’espère qu’on va garder ce format pour de nombreuses années. »
Nick Nurse était aussi ravi de pouvoir jouer chaque quart temps de façon indépendante, en gardant toutefois un œil sur le score cumulé.
« D’un point de vue du coaching, chaque quart-temps était différent. C’est devenu intéressant très tôt, dans chaque quart-temps car le chrono défile vite vu qu’il n’y a pas beaucoup de coup de sifflets. Il fallait faire attention, » explique-t-il. « Par exemple, nous étions à la rue en premier quart temps mais nous savions qu’il nous fallait limiter la casse au maximum. Et quand on était devant, c’était l’inverse, on voulait tout faire pour augmenter notre avance avant le dernier quart-temps. »
Une seule ombre est venue assombrir le tableau d’une première réussie, celle de gagner sur un lancer. Après un quart-temps si intense avec de nombreux stops défensifs, finir le match sur un lancer franc n’était pas l’idéal. Le match pourrait peut-être devoir se terminer sur un panier marqué, comme lors d’un match de playground. Or, pour LeBron James, la NBA et le All-Star Game doivent garder un certain standing et respect pour le jeu.
« Il y a beaucoup de choses qui se passent sur un playground que vous ne pouvez pas faire dans nos matchs. Par exemple, vous pouvez faire faute à chaque action et ne pas être exclu du match, » ironise-t-il. « J’ai participé à des matchs qui se gagnent sur la ligne des lancers, ça fait partie du jeu. Et c’était une super façon de gagner le match et de terminer ce All-Star Game. »
Propos recueillis à Chicago.