Plus question de spéculations et autres gesticulations sur la date du discours du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur l’état de la nation, devant le congrès. C’est confirmé pour le lundi 15 décembre prochain.
Les précisions ont été données, non par les services de la présidence de la République, mais plutôt par l’institution qui va le recevoir pour ce faire, en l’occurrence, le Parlement. C’est le Rapporteur de la chambre basse, Norbert Ezadri Eguma, qui l’a dit au terme de la réunion d’hier jeudi, 11 décembre 2014, regroupant tous les présidents des groupes parlementaires, autour de Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale.
La toile politique congolaise n’a plus de raison de se plonger en conjectures sur la date du discours du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, devant le congrès, sur l’état de la nation. C’est connu désormais, parce que le Rapporteur de la chambre basse du Parlement, Norbert Ezadri Eguma, l’a précisé, au terme de la réunion qui a regroupé autour du Président de l’Assemblée nationale, tous les présidents des Groupes parlementaires. Si l’objectif de cette rencontre a porté sur la fixation des matières devant être examinées à la session extraordinaire qui débute le 5 janvier 2015, la tenue du congrès a été aussi en toile de fond. C’est ainsi que la date du 15 décembre prochain a été fixée, a indiqué le Rapporteur de l’Assemblée nationale.
Diverses matières à exploiter
En effet, il s’agit d’un exercice constitutionnel auquel le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, va se soumettre, parce qu’il intervient une fois l’an, en décembre, et au cours duquel il parle sur l’état de la nation.
Sur quoi Kabila va-t-il parler, lui qui venait de mettre en place la nouvelle équipe gouvernementale ? Des réalisations dans divers domaines certainement, des chantiers en exécution et ceux à entreprendre, par la suite. Mais aussi des questions brûlantes, comme celles liées à la révision constitutionnelle, aux élections…
De la révision de la Constitution, la question continue à diviser la classe politique, au point de créer une bipolarisation entre les révisionnistes et les antirévisionnistes. Kabila devra sans nul doute éclairer la lanterne de l’opinion congolaise, pour que le doute ne persiste sur ses intentions. Il y a aussi probablement la question de sa candidature en 2016. S’il va se représenter ou s’il va y renoncer. Le problème du calendrier global des élections dont l’échéance, pour la plupart d’acteurs politiques, ne peut dépasser 2016. L’insécurité à Beni, la conjonction des efforts FARDC-Monusco dans la traque des ADF/Nalu, le casernement des FDLR.
Sur le plan économique, la maîtrise du cadre macroéconomique vantée, du reste, par les partenaires traditionnels de la RDC, le projet agro industriel lancé et les retombées attendues dans les prochains jours afin de chasser la misère qui assaille les congolais de toutes parts…
Quant au peuple congolais, il attend impatiemment d’être fixé pour qu’il sache sur quel pied danser. Le rendez-vous est pris pour ce lundi, 15 décembre 2014.
