Politique et diplomatie: Fatshi le vent en poupe !

Fatshi

D’aucuns s’étaient évertués à s’interroger sur le bénéfice qu’apportaient au pays tous les voyages – qualifiés de gloutons – du Président de la République hors des frontières nationales. Aujourd’hui, des analystes objectifs concordent quant à la moisson tous azimuts, réalisée par Félix-Antoine Tshisekedi. Avec raison que le chef de l’Etat a passé deux ans d’inertie en raison des pesanteurs consécutives au deal passé avec son prédécesseur. Un engagement teinté de sournoiseries et de mauvaise foi, presqu’inévitable personne ne pouvant aider son successeur là où l’on a échoué. Raison pour laquelle l’accord CACH-FCC était ressenti comme un monstre portant les germes de sa destruction.

Fort est de reconnaître aujourd’hui que l’offensive diplomatique de Félix Tshisekedi n’a pas porté que des fruits économiques ; le chef de l’Etat récolte aujourd’hui incontestablement un gain diplomatique déterminant. Tous les indices renseignent que le confort de Fatshi ayant présidé au basculement de la majorité parlementaire, à la chute du bureau Mabunda…se ressource dans ce soutien obtenu des faiseurs de rois à travers la planète. Comme en témoignent tous les messages de soutien de la part de la France, des Etats-Unis, du Canada, du Japon, de la Belgique…à l’issue de la dislocation du FCC comme force politique redoutable.

Preuve que plus rien ne saurait plus entraver la mise en branle par le Président de la République, de son programme d’actions et des réformes tant souhaitées par tous. Au soutien du bloc occidental vient se greffer celui de l’Afrique du Sud où a séjourné Fatshi le week-end. Outre les réglages pour la passation de flambeau de l’Union Africaine, les présidents Cyril Ramaphosa et Félix Tshisekedi n’ont pas manqué d’aborder la question de la situation politique en République Démocratique du Congo. Depuis plus d’une décennie, les deux pays sont engagés dans une bipartite pour le développement des relations multiformes.

Bien plus, l’Afrique du Sud compte parmi les contributeurs des troupes au sein de la Mission des Nations Unies en RDC (Monusco), mais aussi joue un rôle important au sein de l’organisation sous-régionale des nations septentrionales SADC.

Pour tout dire, le Président congolais a désormais les coudées franches pour marquer son passage à la tête du pays d’une empreinte digne, capable de lui assurer un second mandat.

LR