La nomination annoncée du gouvernement Suminwa par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a été reçue avec une vague de désillusion parmi les citoyens congolais.
Cette décision, prise lors d’une rencontre avec le président Félix Tshisekedi à la cité de l’Union africaine, promet un triste retour à la politique de Félix Tshisekedi, avec les mêmes visages qui ont largement déçu par le passé.
Le simple fait que le gouvernement soit conduit par Madame Judith Suminwa ne suffit pas à masquer la réalité sous-jacente : une continuité décevante de l’inaction et de l’inefficacité. La promesse de recevoir Mme le Premier ministre avec son programme ne rassure guère, étant donné le manque de transparence et de responsabilité qui a caractérisé les précédentes administrations.
De plus, l’annonce selon laquelle la province du Maniema bénéficiera d’un poste ministériel est perçue comme une tentative de maquiller les défauts évidents de la composition du gouvernement. Cette mesure semble plus être un geste politique visant à apaiser les tensions plutôt qu’une réelle volonté de corriger les injustices et de promouvoir une représentation équitable.
Il est impératif de reconnaître que la population congolaise est fatiguée des promesses vides et des jeux politiques. La répétition des mêmes schémas politiques sans changement significatif ne fera qu’approfondir le désenchantement du peuple et compromettre davantage l’avenir du pays.
L’investiture imminente du gouvernement Suminwa ne suscite guère d’espoir ni de confiance dans la capacité du leadership actuel à véritablement transformer la nation congolaise. Au contraire, elle renforce le sentiment généralisé de frustration et de désillusion, mettant en évidence un échec continu à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple.
La Rédaction.