L’annonce faite par le Chef de l’Administration de l’UDPS, Augustin Kabuya, lors de la réunion au Kimpesky Hôtel le jeudi 06 juin 2024, a une fois de plus mis en lumière l’appétit insatiable de ce parti pour le pouvoir.
Dans un pays déjà plongé dans l’incertitude et la misère, cette obsession pour le contrôle politique étouffe toute notion de démocratie réelle.
La mise en place d’une multitude de groupes parlementaires, soi-disant pour des « équilibres nécessaires », n’est rien de plus qu’une stratégie pour monopoliser le pouvoir. Pendant que le pays souffre de la guerre à l’Est, du chômage des jeunes, de la corruption rampante et d’autres fléaux, l’UDPS et ses alliés se disputent les lambeaux du pouvoir, sans aucune véritable volonté de changement.
Les 75 députés nationaux de l’UDPS seront répartis en quatre groupes parlementaires, une manoeuvre qui ressemble davantage à une consolidation du pouvoir qu’à une représentation démocratique. Les commissions parlementaires annoncées semblent être simplement des prétextes pour récompenser les fidèles du parti, plutôt que de répondre aux besoins urgents de la population.
L’investiture du gouvernement est présentée comme une formalité, avec une loyauté aveugle envers le Chef de l’État qui rappelle plus une monarchie qu’une démocratie fonctionnelle. Les ambitions personnelles des membres du parti semblent primer sur l’intérêt général, avec des manoeuvres en coulisses pour garantir des postes au sein du gouvernement et du Sénat.
Pendant que le pays sombre dans le chaos, l’UDPS continue de se cramponner au pouvoir, sans se soucier des conséquences pour le peuple congolais.
La Rédaction.
