Les Katumbistes du MS-G7 dénoncent l’escroquerie politique et l’imposture de Martin Fayulu. Dans un communiqué publié vendredi 18 octobre 2019, par Bienvenu Apalata Ambo, président du groupe parlementaire MS-G7, les deux groupes parlementaires pro-Katumbistes ont qualifié de duperie l’attitude affichée par la Dynamique pour la Vérité des Urnes (DVU), une structure pro-Fayulu.
Le groupe parlementaire MS-G7 a déclaré, vendredi 18 octobre, dans son communiqué que les polémiques suscitées par la DVU à la veille de la désignation du porte-parole de l’opposition, sont de nature à fragiliser l’opposition et renforcer le pouvoir qu’elle prétend combattre.
En effet, les Katumbistes ne s’expliquent pas que les ténors de la DVU puissent d’une part remettre en cause l’existence des institutions issues des élections de 2018 et, d’autre part, laisser leurs élus siéger dans différentes assemblées.
« …n’est-ce pas de l’escroquerie politique et de la duperie que, d’un côté nier l’existence des institutions et, de l’autre, maintenir ses élus au parlement ainsi que dans les assemblées provinciales et exiger la création d’un conseil national des réformes des institutions qui cohabiterait avec les mêmes institutions que l’on conteste ? Y a t-il plus d’imposture que ce comportement absurde de vouloir une chose et son contraire à la fois ? « , peut-ont lire dans ce communiqué.
Le MS-G7 soupçonne donc la DVU d’être de mèche avec le camp adverse afin de créer la distraction au sein de l’opposition.
Dans la même logique, le groupe parlementaire MS-G7 a déclaré que Martin Fayulu n’était d’ailleurs pas concerné par cette démarche de la désignation du porte-parole de l’opposition. Lui qui se considère, selon eux, président élu et non opposant.
Indigné par certains propos tenus par la DVU, le groupe parlementaire MS-G7 affirme donc que les pro-Fayulu s’emploient à opposer les groupes parlementaires de l’opposition qui, pourtant, sont appelés à collaborer pour leur consolidation.
Dans cette optique, le MS-G7 rappelle que la plateforme LAMUKA, bien qu’ayant dénoncé en son temps le non respect des résultats des élections de 2018 par la CENI, n’a jamais remis en cause l’évidence de l’existence des institutions, moins encore demandé aux élus de se retirer des assemblées constituantes.
En effet, tout en évitant de verser dans les querelles stériles, le groupe parlementaire MS-G7 prévient qu’il ne permettrait pas à quiconque d’agir de manière à affaiblir l’opposition. Une démarche, d’ailleurs, à laquelle les élus de ce groupe parlementaire ont appelé la population à souscrire.
