Positions à la frontière burundaise – Les explications de la MONUSCO

Michael Sharp et Zaida Catalán enquêtaient vraisemblablement sur des affrontements

Alimba, province de l’Ituri. Le commandant par intérim de la Monusco s’adresse aux unités de l’Uruguay et du Guatemala déployées à Alimba, territoire de Walendu Bindi. 1ere opération de projection du bataillon à projection rapide.

La Monusco a renforcé sa présence à la frontière entre la République démocratique du Congo et le Burundi. On parle de trois positions et quelque 150 hommes pour aider l’armée congolaise à prévenir toute infiltration de rebelles burundais. Depuis août dernier, les services de sécurité congolais disent avoir intercepté plusieurs dizaines de ces présumés rebelles en provenance du Rwanda et du Burundi. Certains ont des positions au Congo, d’autres ne feraient que transiter.

RFI a interrogé Prosper Félix Basse, porte-parole de la Monusco, à l’issue de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne.

Toujours selon les informations recueillies par RFI, le commandant par intérim de la force onusienne, le général Jean Baillaud, est allé faire le tour des nouvelles positions en début de semaine.

Des positions qui ont vocation à être mobiles et à multiplier les patrouilles en appui à l’armée congolaise. Rappelons tout de même qu’il s’agit d’une « zone d’infiltration » à couvrir de quelque 70 kilomètres.