Parce que souvent reprochés de commettre de violation des frontières entre leurs deux pays, la RDC et le Rwanda a confié depuis le 9 mars dernier à des experts des deux pays de procéder à la limité de tracés se leurs frontières communes, travail qui se poursuit sans désemparer à la ville frontalière de Gisenyi.
La ville rwandaise de Gisenyi, frontalière avec Goma en République démocratique du Congo, continue d’abriter, depuis lundi 9 mars, les travaux de la cinquième session de la commission technique mixte des experts de deux pays, dans la perspective de la matérialisation et la reconstitution de la frontière commune, comme celle héritée des colonisateurs, sur recommandation de l’Union africaine, renseigne provincenordkivu.org
A l’ouverture des assises, à l’hôtel la Corniche, le maire adjoint de la ville de l’Oisenyi, M. Ezéchiel Nsengiyuva, a salué l’évolution du travail jusque-là abattu, en toute convivialité et dans la franche collaboration, par les techniciens des deux pays. Cette autorité urbaine a renouvelé le soutien de tout l’exécutif rwandais, pour l’aboutissement heureux des travaux censés cimenter la cohabitation et la fraternité entre les deux peuples frères.
« Nous sommes heureux d’honorer cette 5ème, session de la commission conjointe entre, le Rwanda et la République démocratique du Congo pour rétablir les signalisations des frontières qui nous séparent, a déclaré M. Nsengiyuva qui, au nom des Autorités rwandaises, s’est dit positivement impressionné par la « façon dont les techniciens des deux travaillent dans les convivialités et la complémentarité.
Selon le professeur Célestin Nguya Ndila, chef de la délégation des experts congolais en charge de questions frontalières au ministère de l’Intérieur, l’étape suivante va consister à l’implantation effective des bornes frontières », avant que n’intervienne l’élaboration d’une carte suivie par la signature d’un procès-verbal sanctionnant les travaux. La partie rwandaise a, de son côté, affiché sa satisfaction pour la bonne marche des travaux conformément au chronogramme initialement conçu conjointement.
M. James Ngango, chef de la délégation rwandaise, a cité « la réalisation des visites de terrain nécessaires », l’achèvement de la pose des bornes géodésiques (points de repère servant à orienter l’implantation des bornes frontières). Nous avons les fermes assurances que les activités vont continuer à se dérouler normalement au profit de nos deux peuples », a-t-il affirmé.
Il faut noter que les bornes frontières, de même que les bornes géodésiques de la carte de part et d’autre des frontières héritées de l’époque coloniale, ont toutes disparues des suites de la destruction, œuvre des personnes à la recherche d’un trésor caché.
Via Le Potentiel