Les démons de la politique seraient mobilisés dans les grandes manœuvres pour exclure
Moïse Katumbi des prochaines joutes présidentielles. L’opportunité des discussions sur la
révision de la Loi électorale est capitalisée par des séides préparés par des tireurs de ficelles
aux fins d’une élection exclusive. On rappelle que lors de la dernière plénière, le concept
« congolité » est revenu sur la sellette. En changeant bien sûr d’animateurs et de stratégie.
La nouvelle formule consisterait à agréer la proposition qui devra être soumise à l’étude au
niveau de la commission PAJ.
Monocolore, celle-ci est dominée par les chantres de ce stratagème et acquis à un scrutin
sélectif pour besoin de la cause. Indiscutablement, le même scénario sera de mise au sein
d’une plénière aux ordres où le projet serait remis pour adoption. L’astuce est bien ficelé au
sein de braintrusts isolés où l’on travaillerait sans désemparer, nuit et jour. Des têtes
engagées pour la cause écument tout le passé des éventuels candidats à la prochaine
présidentielle pour les démonter suivant plusieurs arguments.
Les dernières conclusions de l’enquête BERCI, ne sont pas étranges à l’acharnement en
sourdine sur la personne de Moïse Katumbi, soutiennent des analystes. A en croire ces
résultats, en effet, la confrontation présidentielle n’aura jamais été aussi ouverte dans ce
pays. En raison du bilan peu reluisant du régime actuel, le souverain primaire serait en quête
d’un « sauveur ». Selon toujours la même enquête, toute chose restant égale, le dévolu du
Congolais porterait sur Katumbi Chapwe qui passerait pour le « Moïse » tant attendu.
De bonne guerre donc que le Président de Ensemble pour la République passe pour la cible
privilégiée de maints opérateurs politiques. Seulement l’arme usitée n’est pas
« conventionnelle ». Sous la panique ( ?), l’adversaire fait malheureusement appel à « Satan
2 » pour démolir même le socle du pays : l’unité nationale. En brandissant la « congolité »,
n’est-ce pas à l’âme même de la RDC qu’on s’attaque ? Alors que le pays traverse un virage
dangereux avec l’appétit irrésistible des maîtres du monde qui ne pensent qu’à son
démembrement, il serait suicidaire que les fils du pays prêtent le flanc aux pyromanes de la
guerre de l’Est.
Pour mieux faire, on devrait se garder de multiplier les fronts, les foyers de tension en
s’inclinant devant le jeu démocratique qui ouvre la compétition au plus grand nombre.
Exclure Moïse Katumbi par des stratagèmes sournois soumettrait le pays à une forte tension,
voire à des troubles insoupçonnés. Selon le baromètre national, l’homme trônerait dans les
intentions de vote dans la partie Ouest du pays. Mieux encore dans l’Est et le Nord-Est de la
RDC.
Selon certaines sources, cette entreprise machiavélique serait étrangère au chef de l’Etat
dont tout mettrait en péril son honneur et son prestige. Car, soutient-on, il s’est battu pour
la contradiction, la liberté et surtout pour la conquête démocratique du pouvoir. Les astuces
de mettre de côté les autres ne sont pas dans son ADN de fils d’un opposant historique qui
s’est battu toute sa vie pour l’instauration de la démocratie au pays.
Alors, les Congolais ont tout à gagner dans des élections réellement inclusives,
transparentes, libres, comme le conseillent la communauté internationale et les principaux
partenaires du pays.
LR