Le projet Pro-routes a enregistré des avancées dans son exécution avec 1.530 km des routes rouvertes au trafic dont 575 km des routes réhabilitées et près de 210 km des routes entretenues.
Cette révélation est du ministre du Plan et de la mise œuvre de la Révolution de la modernité, Olivier Kamitatu, à l’issue d’une séance de restitution, mardi 23 décembre, d’une mission de supervision effectuée par les bailleurs et les agences d’exécution en novembre et décembre sur l’ensemble du pays. Le projet, financé par la Banque mondiale, la coopération britannique et le gouvernement est réalisé dans le cadre de la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange qui veut que les personnes et leurs biens puissent bien circuler sur toute l’étendue du pays a souligné Olivier Kamitatu. Il a relevé en outre que ce projet vise la réunification de la RDC par la voie routière, afin d’éradiquer la pauvreté par l’amélioration du trafic.
Le chargé du projet de la Banque mondiale, Dossou, a fait savoir que la circulation est désormais aisée sur les tronçons couverts par le projet avec un véhicule simple à 40 km par heure contrairement à la période ayant précédé le projet. Toutefois, le volet appui institutionnel et la réforme restent le maillon faible de la mise en œuvre du projet jusque là satisfaisant, a-t-il fait remarquer.
La Banque mondiale attend des propositions relatives au traitement de la section Dulia-Bondo qui n’aurait pas pu être rouverte comme initialement envisagée, selon M. Dossou qui a plaidé pour une adéquation entre les performances et les résultats obtenus au niveau de chaque intervenant. Le fonctionnaire international a demandé, à cet effet, à l’Office des routes de tirer des leçons relatives à la maîtrise d’ouvrage délégué, avant de s’inquiéter du retard pris dans le recrutement du consultant en rapport avec les mutations envisagées à l’Office des routes et au secteur routier en RDC.
Par ailleurs M. Dossou a fait savoir que la RDC doit avoir au moins 25 % de réseau d’intérêt général bitumé et 75 % de réseau en terre praticable pour espérer atteindre le cap de l’émergence. Il a précisé que le pays compte 5% seulement des routes bitumées et moins de 50% des routes en terre praticables.
Dans le volet environnemental du projet Pro-routes, M. Dossou a souligné que le gouvernement congolais attache beaucoup d’importance à la protection de l’environnement. Il a noté la réalisation des points de contrôle forestier et faunique sur la nationale 4 et la nationale 5 ainsi que les actions prioritaires en faveur des populations autochtones sur la dernière. La séance de restitution de la mission de supervision du projet Pro-routes a connu la participation des ministres des Infrastructures, des travaux publics et de la reconstruction, du Plan et de la Révolution de la modernité, de l’Environnement et du développement durable et du directeur de cabinet adjoint du ministère des Finances, des directeurs généraux des agences d’exécution et du Fonds national d’entretien routier (FONER) ainsi que du coordonateur de la cellule des infrastructures.