Un cabinet d’avocats belges a indiqué ce vendredi à Jeune Afrique que 15 proches du président congolais Joseph Kabila, sous le coup de sanctions de l’Union européenne, demandent à être entendus « le plus rapidement possible » devant le Conseil de l’UE. En voici les raisons.
Ce sont finalement les avocats belges Thierry Bontinck et Me Patrick De Wolf qui vont défendre la cause des proches du président congolais Joseph Kabila en butte aux sanctions de l’Union européenne, remportant ainsi la bagarre qui les opposait à un autre cabinet belge qui s’occupait du même dossier. C’est en tout cas ce que laisse entendre leur annonce faite ce vendredi 23 février depuis Bruxelles.
« Les 15 personnalités congolaises visées par les sanctions de l’Union européenne […] ont chargé leurs avocats Me Thierry Bontinck et Me Patrick De Wolf de déposer en leurs noms des demandes de réexamen d’accès au dossier et d’audition devant le Conseil de l’UE, expliquent-ils dans un communiqué transmis à Jeune Afrique. Ces demandes ont été déposées entre le 15 et le 21 février en réaction au renouvellement des sanctions du 11 décembre 2017. »