RDC : la CENCO fait pression pour un compromis

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a condamné lundi l’enlèvement, depuis dimanche 16 juillet, des abbés Charles Kipasa et Jean-Pierre Akili

Le dialogue politique se poursuit en République Démocratique du Congo afin de déboucher sur la nomination d’un premier ministre. Malgré les discussions menées au centre interdiocésain de Kinshasa sous l’égide de l’Eglise congolaise, de nombreux points de divergence subsistent entre les différentes parties.

Au cours d’un point de presse organisé le 23 janvier à Kinshasa, le secrétaire général intérimaire de la Conférence épiscopale du Congo, la CENCO, a indiqué que le mode de désignation du prochain Premier ministre continue de diviser les parties en discussions. Le Premier ministre qui va diriger le gouvernement pendant la transition doit être issu du Rassemblement de l’opposition. Or, le Rassemblement exige de présenter un seul nom au président de la République, alors que la Majorité présidentielle demande cinq noms à présenter au Chef de l’Etat qui va choisir celui qui va diriger le gouvernement.

Appel au soutien de a communauté internationale

«Les résultats obtenus sont loin de satisfaire les attentes de la population dont la situation économique et sécuritaire devient de plus en plus préoccupante » s’inquiète le secrétaire général de la CENCO l’abbé Donatien Nsholé dans un communiqué de presse publié lundi 23 janvier. «La mise en place d’un gouvernement d’union nationale est plus qu’urgente», expliquent les évêques congolais, qui invitent les négociateurs «à se montrer plus sensibles aux besoins du peuple congolais».

La CENCO souhaite que la signature de l’accord intervienne le 28 janvier au plus tard. Elle appelle aussi la communauté internationale à «accompagner davantage les acteurs politiques dans cette phase cruciale » pour l’avenir du pays.

Les discussions se poursuivaient lundi après-midi.

(Radio Vatican 23/01/17)