L’opération de désengorgement des prisons en République Démocratique du Congo a démarré à Kinshasa avec la libération de 67 détenus lors d’une cérémonie présidée par le procureur général près la Cour de cassation le 28 mars dernier. Cette initiative fait suite aux révélations du BCNUDH sur les 39 décès en détention en février 2024, soulignant une situation carcérale critique dans les provinces du Kwilu, du Nord-Kivu et du Tanganyika. Ces chiffres alarmants corroborent les témoignages inquiétants sur les conditions inhumaines et la surpopulation carcérale, comme celui du journaliste Stanis Bujakera après son séjour à Makala.
L’impact de ces révélations est profond, soulignant la nécessité urgente d’améliorer les conditions carcérales et de garantir le respect des droits fondamentaux des détenus en République Démocratique du Congo. La libération des détenus sans dossier ou détenus de manière illégale est un premier pas, mais des mesures plus larges et durables sont nécessaires pour résoudre les problèmes structurels du système pénitentiaire congolais. La coopération entre les autorités nationales et les organisations internationales, telles que le BCNUDH, est cruciale pour garantir des réformes significatives et durables dans ce domaine.
La Rédaction / Israël NZILA MFUMU