Plus d’une année après la mort de l’opposant Etienne Tshisekedi, son parti l’UDPS lui cherche un successeur. Ce mardi 20 mars a eu lieu la clôture des dépôts des candidatures pour des élections prévues les 30 et 31 mars 2018. Plusieurs candidatures ont été enregistrées, dont celle de Félix-Antoine Tshilombo, son fils.
Il est 16 heures au siège de l’UDPS. Félix Tshisekedi fait son entrée. Accompagné de plusieurs dizaines des militants, il est venu déposer sa candidature. « C’est la première fois que ça arrive dans l’UDPS, rappelle-t-il. C’est un acte qui caractérise la période de l’après-Etienne Tshisekedi qui est une période très importante, parce qu’il faut qu’on continue son combat. Et pour moi c’est un grand honneur déjà d’être à cette étape. »
Avant lui, plusieurs autres candidatures ont été réceptionnées dont celles de David Mukeba. Architecte de formation, il est actuellement, vice-président de la jeunesse de l’UDPS.
Il y a aussi la candidature de Paul Tshilumbu. Même s’il n’occupe pas une fonction officielle au sein du parti, il fait partie des militants de première heure.
Pour Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS, deux principaux critères vont déterminer l’acceptation d’une candidature. « Nous serons vraiment très exigeants par rapport aux vagabondages politiques et aux parcours. Nous ne pouvons pas faire des choses pour plaire aux gens », affirme-t-il.