«Dans tous les pays du monde et en RDC, l’aggravation des inégalités constitue un frein au développement humain durable », a déclaré jeudi 16 juillet à Kinshasa la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Mme Priya Gajraj lors de la présentation de l’étude intitulée « inégalités politiques, socio-économiques et édifications de la nation, Etat en RDC».
Le PNUD reconnait que le gouvernement congolais a déjà pris un certain nombre de mesures pour amorcer sa transition sociale, notamment des réformes pour consolider la stabilité du cadre macroéconomique et favoriser le renforcement de l’efficacité de l’Etat. Mais la persistance des inégalités pourrait miner la réussite du processus de l’émergence, estime en revanche cette agence du système des Nations unies.
Les inégalités économiques, politiques, socioculturelles et l’action publique inéquitables amplifient les fissures du tissu national et entachent la cohésion nationale, a fait remarquer la représentante du PNUD.
L’ouvrage présenté jeudi démontre la corrélation entre ces inégalités et l’impact négatif sur l’édification de la nation. Il tourne autour des problématiques comme la gouvernance, l’individu et les forces sociales, les institutions et la corruption. L’ouvrage propose des recommandations pour la stabilité et l’émergence de la RDC à l’horizon 2030.
Dix chercheurs dont des professeurs d’universités issus de diverses disciplines ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Des acteurs du secteur public, privé et de la société civile y ont également contribué. Les recherches ont été financées par le PNUD. Cette agence estime que l’ouvrage présenté jeudi pourra orienter une planification du gouvernement au service du développement et d’une croissance inclusive en RDC.