Le gouvernement a exprimé son regret face à la décision du Département du Travail des États-Unis d’inclure le cobalt congolais sur la liste 2024 des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé.
Selon un communiqué officiel signé par le ministère de la Communication et des Médias, cette décision est perçue comme une atteinte à la réputation du secteur minier congolais et une méconnaissance des réalités locales. Le gouvernement affirme que les avancées significatives dans la régulation de l’exploitation minière, tant artisanale qu’industrielle, sont ignorées.
Le gouvernement congolais rappelle qu’il a pris des mesures strictes pour garantir une exploitation responsable du cobalt, notamment à travers la création de l’Entreprise Générale du Cobalt en 2019. Cette initiative vise à encadrer l’exploitation artisanale selon des normes éthiques et transparentes. En ce qui concerne les entreprises minières industrielles, elles opèrent dans le respect des lois nationales et des normes internationales telles que celles de l’OCDE. Le gouvernement souligne également la mise en place de réformes, comme l’Inspection Générale des Mines et l’adhésion à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), pour renforcer la transparence et la régulation du secteur.
Le gouvernement congolais invite ses partenaires internationaux, y compris les États-Unis, à reconnaître les efforts accomplis et à soutenir les initiatives en faveur d’une chaîne d’approvisionnement éthique du cobalt. En tant que premier producteur mondial de cobalt, avec 73% de la production, la RDC se positionne comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale. Le gouvernement se dit prêt à collaborer avec les acteurs concernés pour améliorer davantage les conditions de travail dans les mines et contribuer au développement durable du pays.
La Rédaction.