Les autorités congolaises ont annoncé ce jeudi la remise en liberté provisoire de l’ancien directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi, aux côtés de 33 autres personnes condamnées pour des « faits insurrectionnels » et « infractions politiques ». Eugène Diomi et Jean-Claude Muyambo, dont l’opposition réclamait la remise en liberté, restent en prison.
Arrêté en avril 2016 pour « détention d’arme et de munitions de guerre » et condamné à trois ans de prison ferme, Huit Mulongo Kalonda « sera mis en liberté, […] le temps que cet arrêté arrive à Lubumbashi », a déclaré ce jeudi 22 février Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice, lors d’un point de presse à Kinshasa.
Ce proche de l’opposant Moïse Katumbi devrait donc être libéré sous 48 heures, à la suite de quoi il est tenu de ne pas « causer de scandale par sa conduite » et de « ne pas encourir une peine privative de liberté dans les trois années » qui viennent. Sur Twitter, Salomon Kalonda Della, conseiller principal de Katumbi, a qualifié sa libération de « bonne nouvelle ».