En RDC, ce jeudi 4 octobre, un compromis entre l’opposition et la majorité a été trouvé sur la gestion des commissions permanentes de l’Assemblée nationale. La finalisation de la mise en place des organes de l’Assemblée nationale est l’une des priorités de cette session parlementaire.
En République démocratique du Congo, les opposants souhaitaient que les organes de la chambre basse du Parlement, à vocation de contrôle, ne soient pilotés que par eux. Ils visaient particulièrement la commission économique, financière et contrôle budgétaire, mais aussi la commission d’évaluation des politiques publiques.
Après deux jours de discussions, un accord a été trouvé : la commission économique, financière et contrôle budgétaire restera entre les mains de la majorité. L’opposition, elle, dirigera trois des dix commissions permanentes : la commission socioculturelle, la commission aménagement du territoire et infrastructures ainsi que la commission droits de l’homme.
Un poste au bureau de l’Assemblée
Le compromis trouvé permet également à l’opposition de rejoindre le bureau de l’Assemblée nationale où elle bénéficie d’un seul poste, celui de rapporteur adjoint. Et désormais, les opposants ne veulent pas perdre du temps, place déjà au partage de responsabilité.
« Nous prenons donc déjà le poste de rapporteur adjoint et nous allons convoquer la grande plénière de l’opposition pour la restitution et prendre des dispositions pour des affectations aux différents postes », prévient Léon Mondole, député de la coalition Lamuka.
L’agenda de cette session parlementaire est chargé. Après la mise en place des commissions, il restera entre autres le débat autour du projet loi de finances 2020, mais aussi le projet de la loi sur la reddition des comptes 2018 ainsi que le collectif budgétaire pour l’exercice 2019.