La RDC se ligue au front commun des nations civilisées pour les hommages aux victimes des attentats de Bruxelles

La République démocratique du Congo a vécu, comme tous les pays de la planète, l’épisode atroce de l’aéroport de Zaventem à Bruxelles. Si réactions autres il y a eu, c’est également qu’au-delà des attentats macabres, le Gouvernement de la République démocratique du Congo n’a pas hésité un seul instant à tenir compte de l’existence des valeurs comme le respect de l’intégrité physique des victimes de la barbarie de l’État Islamique.

A l’image des atrocités revendiquées par le groupe terroriste État Islamique, lesquelles n’ont épargné personne, toutes nationalités confondues tant à l’aéroport de Zaventem que dans le métro, le peuple congolais, à travers tous ses gouvernements, national et provinciaux, s’est senti profondément choqué et est resté solidaire de ce que vit le peuple belge dans tous ces malheurs.

Le Gouvernement a par ailleurs rappelé les faits tragiques d’autres attentats perpétrés précédemment, entre autres, les attentas meurtries de 2015 à Paris et cette année notamment à Ouagadougou, Bamako et Abidjan ; après les massacres ininterrompus des Congolais dans le Grand Nord-Kivu. La Belgique vient à son tour d’être frappée par la barbarie aveugle du terrorisme qui n’épargne décidément plus aucune région de la planète. En effet, hier mardi 22 mars 2016, des terrorismes ont semé la mort et la désolation à Bruxelles.

Au nom du peuple congolais qui compte par ailleurs quelques-uns de ses fils parmi les victimes de ce crime que rien ne saurait justifier, le Gouvernement congolais a, à cette occasion, exprime sa compassion et adressé au peuple frère de Belgique ses condoléances les plus attristées.

Au-delà de la révolte qu’inspirent cette tragédie et des hommages aux malheureuses victimes, le temps est venu pour qu’un front commun des nations civilisées se mette enfin en place contre ces crimes odieux qui ne font que se répandre. L’expérience des officines terroristes tapies dans la paisible ville de Bruxelles, que les congolaises et congolais apprécient tant, prouve, si besoin en était encore, que le terrorisme se nourrit de la clandestinité et de l’anonymat.

C’est dans cette optique que, conscient du lien avéré entre anonymat et criminalité, le Gouvernement congolais a toujours privilège des mesures visant la production inconditionnelle de la société contre tous ceux qui, sous les prétextes les plus divers, s’estiment en droit de déposer des actes sans être ni vus, ni connus.

L’appel à l’enregistrement de tous les usages des téléphones portables ainsi que de toutes les personnes morales et ONG qui fonctionnent en marge de la légalité participe de cette dynamique. Les donneurs des leçons peuvent se rendre à l’évidence de l’absurdité de leur démarche visant à stimuler, encourager, financer et protéger divers groupes pour lesquels l’anonymat participerait des libertés fondamentales.

Que le terrorisme se soit furtivement introduit dans notre pays par le Nord-Kivu avec son cortège des massacres aveugles des populations innocentes, et que cette province soit en même temps devenue la tanière de l’activisme associatif clandestin n’est pas une coïncidence. Les derniers événements à l’université de Goma où certains locaux ont été incendies par des inconnus, hier, au moment même où des innocents se faisaient tuer à Bruxelles, en sont une illustration.

Le Gouvernement congolais espère que tous ces événements nous mettront d’accord quant à la nécessité d’en finir avec toute complaisance susceptible de nourrir l’obscurantisme, l’anonymat et l’irresponsabilité, qui sont les terreaux propices au terrorisme.