L’âge de la retraite pourrait passer de 55 à 65 ans, a annoncé lundi 28 décembre, le ministre de la Fonction publique, Pascal Isumbisho. Sans avancer des raisons de cette proposition, il a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’administration publique, afin de la rendre plus efficace et compétitive.
En dehors de l’âge de la retraite qui sera repoussé de 10 ans, le fonctionnaire lui-même devra contribuer à préparer sa retraite, à travers une contribution mensuelle, a ajouté le ministre Pascal Isumbisho, à l’ouverture des travaux de l’atelier de validation du projet de cadre et des structures organiques, ainsi que du référentiel des emplois et des compétences.
« Le texte qui est aujourd’hui en examen au niveau du Parlement propose le changement du système, qui permettra de passer du système d’octroi au système contributif, le système dans lequel le fonctionnaire de l’état contribue à sa retraite pendant qu’il est en fonction », a révélé le ministre de la fonction publique.
Pour Pascal Isumbisho, cela permettra, grâce à la création de la caisse de retraite, d’envoyer progressivement les fonctionnaires à la retraite « dans des conditions plus ou moins acceptables ».
Cet atelier est initié par le ministre de la Fonction publique dans l’optique de rendre apte et performante l’administration publique.
Il vise à impliquer les secrétaires généraux de la Fonction publique à la validation de ce projet avant son agrément.
Pour le ministre de la Fonction publique, ce projet de cadre et des structures de la fonction publique permettra à son ministère de mieux œuvrer pour la modernisation d’une administration publique orientée vers le développement.