Rentrée scolaire en RDC: afflux de demandes d’inscriptions dans le public

afflux de demandes d'inscriptions dans le public

Certaines écoles publiques sont débordées par les nouvelles inscriptions d’élèves à quelques jours de la rentrée des classes en République démocratique du Congo. Soulagés par l’instauration de la gratuite de l’enseignement primaire prônée par le nouveau président Félix Tshisekedi, beaucoup de parents de Kinshasa affluent vers des écoles publique pour inscrire leurs enfants.

Dans cette école publique, en plein centre-ville, les parents font la queue pour inscrire leurs enfants. A quelques heures de la rentrée des classes, Kipanzou Levy, chargé d’inscription, fait face à une situation sans précédent :

« Nous sommes vraiment bondés, il n’y a plus de place (même si) nous cherchons à intégrer quelques élèves, pour qu’il y ait vraiment un plus grand nombre d’élèves qui puissent fréquenter » notre école, nous explique t-il.

Malgré l’afflux de parents, l’école ne compte pas dépasser les effectifs règlementaires. « Nous ne pouvons pas aller au-delà de nos effectifs. Ce que nous demandons vraiment à l’État, c’est de faire le nécessaire pour augmenter d’autres infrastructures pour accueillir d’autres élèves ».

Les parents espèrent ne plus débourser de frais dans les écoles publiques, ce qui devrait permettre à Lolo d’économiser les 900 dollars qu’elle déboursait chaque année pour son fils. « Si vous nous voyez venir inscrire nos enfants ici, c’est d’abord parce que c’est gratuit et l’enseignement est aussi de bonne qualité.  Dans les établissements privés, je déboursais 900 dollars chaque année, c’était difficile pour moi, mais avec cette gratuité, ça va beaucoup m’aider ».

En assurant cette gratuité, le nouveau pouvoir entend ici réduire le taux d’enfants privés d’éducation à cause de la pauvreté, ce qui touche plus de la moitié de la population.

La rentrée, c’est le lundi 2 septembre. Mais sur près 52000 écoles publiques recensées, environ 31000 seulement sont budgétisées. Quelque 20 800 écoles attendent encore d’être pris en charge par le gouvernement qui a promis d’instaurer la gratuité dans les établissements publics.

 

rfi