La réserve de biosphère de Yangambi surveillée par un drone

L’Institut national d’étude et de recherche agronomiques (Inera) de Yangambi a annoncé la mise en service d’un drone de l’Union européenne (UE) pour surveiller la réserve de biosphère de ce territoire de la Province Orientale.

Cet avion non armé et sans pilote devra récolter les informations sur plus de 20 000 espèces végétales et animales vivant dans cette réserve de 220 000 hectares, à 100 km à l’Ouest de Kisangani.

Selon le responsable de l’Inera, les activités humaines constituent une véritable menace pour ces espèces protégées.

Selon les organisations de la Société civile de la Tshopo, l’agriculture d’itinérance sur brûlis fait disparaître la forêt vierge et pousse les espèces animales à l’immigration.

D’après les chercheurs de l’Inera, certains arbres fruitiers comme le mangoustanier, mais aussi les arbres à thé sont menacés de disparation suite à des feux de brousse et à l’activité agricole dans la réserve. Deux feux de brousse ont déjà fait plusieurs dégâts dans cette réserve depuis début 2014.

L’exploitation artisanale de bois constitue aussi une menace contre ces espèces protégées. Les communautés riveraines coupent les gros troncs pour fabriquer leurs pirogues ou tout simplement le vendre.

Un lot de matériel pour l’entretien du pont Maréchal

Sur un autre registre, le site infobascongo renseigne que, dans la province du Bas-Congo, précisément à Matadi, l’Organisation pour l’Equipement de Banana et Kinshasa (OEBK) vient de réceptionner un lot de matériel pour améliorer la maintenance du pont Maréchal. C’est un soutien du Japon, constructeur de ce pont.

Ce lot de 75 tonnes de matériel est réparti dans huit containers. Il est composé de chariots d’inspection, d’ échafaudages, de rails, de machines et d’une plate-forme de chariots en pièces détachées. « Lors du 30ème anniversaire de l’érection du pont Maréchal, des besoins ont été signalés pour l’entretien de ce pont. Avec ce matériel, nous pourrons grimper le long des pilonnes, inspecter le dessous du pont, électrifier les chariots d’inspection »’, se réjouit le directeur maintenancier de l’OEBK, Madiata Ndele.

Jeté sur le fleuve Congo, ce pont de 722 m de long a totalisé 30 ans le 21 mai dernier. Il est malheureusement victime de corrosion. Dans le cadre de la coopération nippo-congolaise, le directeur général de l’OEBK, Modero Nsimba, est en mission de travail au Japon. La situation de cette corrosion figurerait en bonne place de ses entretiens au pays du Soleil levant.

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