1er décembre – La Journée Internationale de Lutte contre le VIH/SIDA, observée chaque année le 1ᵉʳ décembre depuis 1988, offre une tribune cruciale pour sensibiliser le public à la pandémie du VIH et rendre hommage à ceux emportés par cette maladie.
Le thème de cette année, « Confier le leadership aux communautés« , met en lumière l’importance de l’engagement communautaire dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Le VIH, virus de l’immunodéficience humaine, s’attaque au système immunitaire, pouvant évoluer vers le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Malgré les avancées significatives dans la prévention et le traitement du VIH/SIDA, des défis subsistent, et la recherche médicale persiste dans la quête de traitements curatifs.
En matière de prévention, les méthodes traditionnelles demeurent efficaces pour les individus non infectés. Le traitement antirétroviral a joué un rôle crucial dans la stabilisation des patients atteints du VIH, notamment dans le contexte de la protection mère-enfant, où une femme séropositive peut enfanter un bébé séronégatif. De plus, une personne dont la charge virale est réduite grâce au traitement ne peut plus transmettre le virus, s’inscrivant ainsi dans la stratégie mondiale « 95, 95, 95 » visant à atteindre cet objectif d’ici à 2030.
Cependant, la RDC fait face à des défis persistants, avec près d’un cinquième des 540 000 personnes vivant avec le VIH n’ayant pas accès au traitement en 2021, selon l’OnuSida. De plus, 14 000 personnes ont succombé au VIH dans le pays. La RDC dépend largement de l’aide internationale dans la lutte contre le VIH/SIDA, mais cet appui est jugé insuffisant face à l’ampleur des défis médicaux rencontrés. La sensibilisation continue et une action médicale collective sont nécessaires pour faire reculer cette maladie dévastatrice.
La Rédaction / Israël NZILA MFUMU