Pour sauver la barque: Vers un coup de balai à la MP

La crise semble bien profonde au sein de la Majorité présidentielle dont les membres du bureau politique ont, pour la première fois, été incapable de sortir une position consensuelle sur une matière importante engageant la survie de la plate-forme. Cette crise, ponctuée de cacophonie multiple, est prise au sérieux par les animateurs majeurs qui tentent déjà de rapprocher les vues des uns et des autres. Entreprise menée en silence pour éviter des frustrations éventuelles, mais aussi des interférences de la part de certains tireurs de ficelles.
Frustrations, le concept passerait pour la mère nourricière de la fameuse crise actuelle ; il n’y aurait véritablement pas de problème au sein de la famille politique, en tant qu’institution, a souligné une source crédible contactée hier mercredi 27 aout au soir.
L’étincelle scintillerait de la conciliation d’humeurs entre animateurs de certains partis politiques et personnalités faisant partie de la MP. A en croire les diverses réactions récoltées, tout partirait de la hauteur prise par des personnalités d’un parti qui se prendrait pour la locomotive de la famille politique. Une arrogance que l’on avoue subir depuis des lustres et a maintes reprises.
Ce faisant, la réaction des autres partis politiques sonne comme un cri de révolte contre une dictature distillée par un groupe d’individus, naturellement non inclines a l’expression démocratique.
Aussi les frondeurs n’ont-ils pas omis de saluer la convocation par l’Autorité morale de la rencontre de Kingakati, considérée comme un désaveu a l’endroit des autocrates qui foulent au pied la vertu de la concertation préalable avant toute position engageant la MP. En depit des apparences donc, la crise est loin de s’installer durablement au sein de la MP ; les instants a venir pourront se caractériser par un retour en force de la plate-forme sur l’échiquier politique. Les enjeux imposent un resserrement des coudes pour éviter une mort certaine.
Toute fois, les frondeurs entendent réclamer une chose : le limogeage des acteurs de cette crise. Ces derniers sont accusés d’afficher trop de suffisance, au détriment de l’intérêt collectif. Les mêmes plaintes, rappelle-t-on, étaient formulées lors des joutes électorales de 2011. Il était dénoncé notamment un manque d’élégance dans le chef de ces animateurs qui s’autorisaient allégrement de débaucher des personnalités bien positionner dans la compétition législative au sein des autres partis politiques membres de la MP.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *