Actuellement, la culture maraîchère à Lubumbashi fait face à de sérieux défis en raison de la sécheresse. Les agriculteurs souffrent d’un manque d’eau alarmant pour leurs plantations. Jacques Kapya et Michel Olela nous guident à travers les champs du quartier Kafubu, où les effets de cette situation sont particulièrement visibles.
Dans le quartier Kafubu, de nombreux légumes tels que les choux, les amarantes et les feuilles de courge sont cultivés. Cette année, la production a fortement diminué à cause de la sécheresse persistante. Les champs souffrent de l’absence d’irrigation, avec des semaines sans aucune pluie.
Les maraîchers tentent de s’approvisionner en eau via des puits qu’ils ont creusés eux-mêmes, mais cette méthode s’avère difficile. Ils plaident pour l’aménagement de la rivière Kafubu pour améliorer leur situation.
« Nous avons un problème d’eau. La rivière ne coule plus, et cela nous impacte gravement. Nous demandons qu’on draine cette zone pour faire jaillir l’eau. De plus, nous souhaitons recevoir des engrais chimiques pour améliorer nos cultures », expliquent-ils.
Malgré ces efforts, les choux peinent à se développer, poussant les agriculteurs à diversifier leurs cultures avec d’autres légumes pour compenser la situation.
« Nous cultivons souvent des choux, mais cette année, c’est compliqué à cause du manque d’eau. Pendant cette période chaude, nous semons aussi d’autres légumes comme les amarantes et les feuilles de courge, car les choux nécessitent des conditions spécifiques, notamment des insecticides. »
Ils espèrent que ces initiatives leur permettront de mieux faire face à la sécheresse, un fléau qui compromet gravement leur activité et leurs moyens de subsistance.
La Rédaction/Jacques KAPYA.