Un Conseil de paix et sécurité majeur s’est tenu vendredi soir à l’Union africaine. Une douzaine de chefs d’État présents ont, sans surprise, discuté du Burundi, du bras de fer entre la commission de l’UA et le gouvernement de Bujumbura.
Le Burundi est enlisé dans une crise profonde depuis neuf mois. Mais le gouvernement s’obstine à refuser la force de protection décidée par l’Union africaine.
On attendait beaucoup de la réunion consacrée hier soir au Burundi et l’on se prenait presque à espérer d’un consensus. Mais elle a accouché d’une souris.
Après cinq heures de discussions : rien. Aucune décision arrêtée. Mutisme du côté des chefs d’État présents. Finalement, le commissaire Paix et Sécurité de l’UA, l’Algérien Smaïl Chergui, a dû annoncer qu’aucun accord n’était finalisé sur le Burundi et que la question était renvoyée à ce samedi.
Dans le huis clos des quelque douze chefs d’Etat africains présents à ce Conseil paix et sécurité de l’UA, plusieurs présidents, dont le Gambien Yahya Jammeh se sont élevés contre ce qu’ils appellent une « atteinte à la souveraineté d’un pays africain ».
Un Conseil de paix et sécurité majeur s’est tenu vendredi soir à l’Union africaine. Une douzaine de chefs d’État présents ont, sans surprise, discuté du Burundi, du bras de fer entre la commission de l’UA et le gouvernement de Bujumbura.
Le Burundi est enlisé dans une crise profonde depuis neuf mois. Mais le gouvernement s’obstine à refuser la force de protection décidée par l’Union africaine.
On attendait beaucoup de la réunion consacrée hier soir au Burundi et l’on se prenait presque à espérer d’un consensus. Mais elle a accouché d’une souris.
Après cinq heures de discussions : rien. Aucune décision arrêtée. Mutisme du côté des chefs d’État présents. Finalement, le commissaire Paix et Sécurité de l’UA, l’Algérien Smaïl Chergui, a dû annoncer qu’aucun accord n’était finalisé sur le Burundi et que la question était renvoyée à ce samedi.
Dans le huis clos des quelque douze chefs d’Etat africains présents à ce Conseil paix et sécurité de l’UA, plusieurs présidents, dont le Gambien Yahya Jammeh se sont élevés contre ce qu’ils appellent une « atteinte à la souveraineté d’un pays africain ».
Le ministre des Affaires étrangères Alain Aimé Nyamitwe l’a redit : « à aucune condition nous ne sommes prêts à accepter cette force ». Pour le gouvernement, le Burundi est capable de contrôler son pays. C’est un État souverain. Et la souveraineté est sacrée. Si bien que certains États se rallient à la position burundaise : sans consentement de Bujumbura, pas de déploiement.
La crise au Burundi aurait pourtant fait 400 morts selon les Nations unies. Amnesty International vient de publier des images qui selon l’ONG prouveraient l’existence de fosses communes. Comme les armes de destruction massive en Irak, on attend de les voir, a déclaré le ministre.