Dans la localité de Birava, située dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, le dimanche 03 mars 2024, lorsque la population en colère a pris justice en main et tué un militaire des FARDC.
Cet acte de violence extrême a été déclenché après qu’un incident impliquant le militaire ait entraîné la mort d’un civil et blessé plus de 20 autres personnes.
Selon les informations fournies par la société civile locale de Birava, l’incident a débuté lorsqu’un militaire, apparemment en état d’ivresse, s’est disputé avec un taximan au sujet des recettes dues pour un trajet effectué sur sa moto. La situation a rapidement dégénéré alors que le militaire, en présence d’une foule, a sorti une grenade et l’a jetée dans la foule. Dans l’explosion qui a suivi, un civil, identifié comme un commerçant local, a perdu la vie, et plus de 20 personnes ont été blessées, selon les rapports.
Face à cet acte de violence injustifiée, la population en colère a réagi en récupérant le militaire et en le lynchant sur place, témoignant ainsi de son indignation et de son désir de rendre justice pour la perte tragique d’une vie innocente. Les sources hospitalières de Birava rapportent que plus de 25 personnes blessées dans l’incident sont actuellement sous traitement médical.
Le député national élu de Kabare, Frédéric Batandi, a également condamné fermement cet acte de violence dans un communiqué rendu public, exprimant sa solidarité avec les victimes et appelant à la retenue et à la résolution pacifique des conflits.
Cet incident tragique met en lumière les tensions sociales et les défis sécuritaires persistants auxquels sont confrontés les communautés dans la région du Sud-Kivu. Alors que les autorités locales s’efforcent de maintenir l’ordre et la sécurité, il est impératif de rechercher des solutions durables pour prévenir de tels actes de violence et promouvoir la justice et la réconciliation au sein de la société.
La Rédaction