Tension FCC-CACH : « Le jour où la boussole qui est le Chef de l’État va changer de position, nous allons nous aligner » (Séraphin Umba)

Le jour où la boussole qui est le Chef de l’État va changer de position, nous allons nous aligner

“Pour nous CACH, cette coalition tient à la volonté du Chef de l’État. Je crois qu’il en est de même pour le FCC. Le jour où la boussole qui est le Chef de l’État va changer cette position, et dire qu’on ne va plus dans la coalition, nous allons nous aligner », a réagi Séraphin Umba, au sujet de la tension qui est montée d’un cran au sein de la coalition au pouvoir ces derniers jours.

Le secrétaire général de l’UDPS Kibassa, pense que « nous ne serons pas le premier à pousser le Chef de l’État à aller dans un sens que lui ne veut pas, c’est peut être de l’apprentissage de la démocratie”.

S’agissant de ceux qui pensent que « le Chef de l’État doit écouter la base », l’UDPS Kibassa estime que ces derniers n’ont pas tort.

« c’est le Chef de l’État qui a la vision. Nous en tant qu’intermédiaires entre le Chef de l’État et la base, nous avons pour Mission de calmer la base, la tempérer, en la faisant comprendre que tant que le Chef de l’État n’a pas changé cette option, il ne nous appartiendra pas de lui forcer la main ou le pousser à la rupture », a fait savoir Umba Kapepe.

Et de poursuivre, « nous avons même le devoir de supplier cette base, la sensibiliser pour que celui qui a la vision soit le seul maître à bord sur cette question là. Il en est de même pour le FCC ».

Selon Séraphin Umba, sa formation politique dirigée par Augustin Kibassa Maliba s’oppose aux prises de position jugées extrémistes. « Parce que nous sommes en Démocratie, il y a des positions extrémistes, mais je pense que pour la stabilité de la coalition et la première expérience, nous ne laisserons pas la place aux extrémistes de tout bord qu’ils soient au CACH ou au FCC », a-t-il martelé.

Il sied de noter qu’au sein de la coalition Cap pour le Changement, certaines voies se sont élevées pour exiger la fin de la coalition FCC-CACH. Celles-ci accusent le camp Kabila d’oeuvrer pour étouffer les actions du président de la République Félix Tshisekedi.


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