Ça commence à faire beaucoup. Le TP Mazembe devient le bourreau des clubs algériens.
Après la JSK en 2010, l’USMA, la saison écoulée, les Corbeaux (surnom du TP Mazembe) se sont offert cette fois le scalp du MOB, avec l’art et la manière.
Il est vrai que les deux équipes ne « boxent » pas dans la même catégorie. La différence de niveau et des moyens est flagrante. Elle s’est traduite, cet après-midi sur le terrain avec ce score sans appel de 4 à 1.
Le TP Mazembe est devenu l’un des clubs les plus nantis du Continent, grâce à son richissime propriétaire Moïse Katumbi. Il a mis un terme au règne des clubs nord-africains qui dominaient jusque-là les compétitions interclubs en Afrique. Le TP Mazembe rivalise à présent avec les meilleurs et les dépasse parfois sur le plan logistique. L’équipe est composée de nombreux joueurs de talent venus des quatre coins de l’Afrique. Un melting-pot savamment orchestré et dirigé de main de maître par le puissant homme d’affaires congolais. Les clubs algériens ne peuvent concurrencer pour le moment. Seule l’ESS en 2014 a réussi un peu à la surprise générale, à éliminer le Tout Puissant en Ligue des champions. C’est l’exception qui confirme la règle.