Traque contre les FDLR: environ 182 rebelles neutralisés au Nord et Sud-Kivu

Le commandant de la 3è Zone de défense militaire, général Léon Mushale Tshipamba révèle qu’environ 182 rebelles FDLR ont été neutralisés, 72 armes, des roquettes et obus de mortier ont récupérés au cours des opérations menées au Nord et Sud-Kivu. Il a livré ce bilan à mi-parcours, vendredi 13 mars, au cours d’une conférence de presse tenue à la 34è Région militaire, à Goma (Nord-Kivu).

Le général Léon Mushale a expliqué que dans ce lot, il y a des rebelles qui ont été soit capturés, soit tués ou se sont eux-mêmes rendus à la Monusco ou encore auprès des FARDC.

Cet officier a indiqué que les FARDC ont récupéré une vingtaine de localités au Nord et au Sud Kivu  dont les grands fiefs de ces rebelles rwandais.

Au Nord Kivu par exemple, on note parmi les contrées récupérées: Kirumba, Kagondo, Kahumiro, Kabwendo, Mugogo, Lave 1 et 2, Kisimba 1, 2 et 3 et d’autres entités.

Selon le général Mushale, les FARDC n’ont rencontré aucune résistance musclée des FDLR au cours de ces opérations.

Il a salué la la bravoure et le professionnalisme des FARDC qui, selon lui, mènent ces opérations seules sans causer des dégâts collatéraux:

«Nos forces armées sont une armée républicaine et respectueuse des droits de l’homme et du droit international humanitaire et respectueuse également de toutes les règles d’engagement prévues de manière universelle et de la protection de personnes non impliquées aux combats ».

L’armée congolaise mène seule l’offensive contre les FDLR après que le gouvernement congolais a renoncé au soutien de la Monusco, dans ces opérations militaires. Des divergences sont apparues entre les Nations unies et son partenaire congolais sur la présence dans la chaîne de commandement de deux généraux soupçonnés de violation grave des droits de l’homme.

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a plaidé pour le rétablissement de la confiance avec le gouvernement congolais dans la traque contre les rebelles rwandais des FDLR. Pour Martin Kobler, il faudrait rétablir la confiance entre la Monusco et le gouvernement congolais.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a par ailleurs souhaité que l’opération contre les FDLR soit menée conjointement par les FARDC et la Monusco dans le respect des droits de l’homme.

Il y a deux semaines, où le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende avait indiqué que l’objectif de ces opérations est d’abord d’obtenir le désarmement forcé de ces rebelles rwandais, en les capturant  ou en les contraignant  à se rendre de force, et non pas à causer des pertes en vies humaines.

L’ultimatum lancé contre les FDLR pour un désarmement volontaire a expiré le 2 janvier dernier. Le chef d’Etat-major de l’armée congolaise a annoncé le 19 janvier dernier les opérations militaires contre ces rebelles qui ont effectivement commencé en février dernier.

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